Le temps passe,
j’ai de drôle d’idées dans la tête depuis que j’ai revu A. Pas forcément celles
que vous imaginez. Et dans ce flot joyeux de pensées saugrenues, la dernière à
se faire entendre très fort est d’aller dans un endroit que j’apprécie pour le
plaisir des yeux au moins, faire quelques repérages d’objets, et tenter d’y
rencontrer une « connaissance » assez inaccessible.
Arrivé dans les
lieux, je suis surpris du peu de monde. J’ai connu des soirs plus glorieux. Je
fais le tour, me renseigne, fâcheuse nouvelle, elle n’est pas là. Ça complique
les choses.
Mon petit tour
fut surprenant, les filles sont très accrocheuses, d’emblée un mec tente de me
vendre un show d’enfer. Voyant que je n’ai pas l’air impressionné, limite
septique, il me promet duo lesbien, femme fontaine, actrice porno qui n’a pas
froid aux yeux, que je pourrai toucher et voir de très près sous tous les
angles. Bon dis comme ça, ça devient impressionnant, je ne l’imaginais même pas
réalisable, certains tarifs ne sont pas affichés… Je me demande si c’est
légal ? Je demande même s’il ne me ment
pas un peu. Je passerai sur les détails, histoire de ne pas trop en
dire, j’ai été trop bien accueilli pour mettre ces gens en difficultés. Plein
d’autres tentations s’agitent autour de moi, brunes, petites, blondes, grandes…
Mais ce sera
finalement les premières que j’ai vues, les deux filles sont sympas,
gracieuses. Je m’engouffre derrière le rideau, m’installe. Musique, le lap
dance commence. Très vite mes yeux se fixent sur la brune, son regard est plus
soutenu, elle bouge divinement, prend tout l’espace sans effort ; je dois
penser à regarder la blonde, je ne voudrais vexer personne. Et puis c’est elle
qui se laissera toucher si j’ai bien suivi. Elle se rapproche, m’embrasse la
joue, m’effleure, passe vers mes lèvres, laisse sa place à son amie, et ainsi
de suite au fur et à mesure qu’elles tombent leurs sous-vêtements, dansent, se
caressent et s’embrassent. Leurs seins nus, refaits, deviennent régulièrement
l’horizon restreint de mes yeux. La blonde s’assied sur moi, prend mes mains,
les passe sur ses hanches, la base de ses seins, se relève, colle son cul sous
mon nez. La brune prend sa place, assise sur moi à son tour, elle guide mes
mains sur elle, les accroche à ses seins, ils sont tendus, parfaitement ajustés
à sa taille de guêpe, soyeux. Je commence à chauffer, je bande vraiment.
Elles passent
aux choses sérieuses, se lèchent, la brune gémit dès qu’elle se fait toucher.
Elles se rapprochent, se caressent devant moi, s’asseyent sur mes jambes, se
godent toutes les deux, la brune revient sur mes genoux, remet mes mains sur
elle, les accompagne. J’ai le nez dans ses cheveux, elle sent bon (elles
sentent toujours bon et sucré). Elle plante ses genoux sur mes jambes, se
hisse, et voilà sa chatte devant ma bouche…rha… j’ai les mains sur sa taille.
Elles repartent, dansent, se touchent encore en alternant les pauses. La brune
revient, je sens des petites gouttes arriver sur ma main, puis sur ma jambe,
mon pantalon semble un voile bien fin, il est humide en quelques secondes. Elle
en a mis partout, ça m’excite complètement, je fais mine de m’en plaindre. Ça
sèche vite, dit-elle. Elles m’allongent, la blonde descend son cul au-dessus de
mon visage, met un gode dans sa chatte et approche l’autre extrémité de ma
bouche, elle manque de fermeté dans son
geste… Je ne suis pas une poupée, elle devrait y aller franco. Je ne sais plus
trop si on fait mine, ou si elle veut vraiment se branler. La brune la
remplace, merde, ma femme va me tuer si je me fais asperger.
Je l’attrape
par le cou… humhum, euh niveau MST, tu n’as rien à signaler ? Je suis
désolé, c’est compliqué, mais je ne sais pas si je peux te laisser jouir sur
mon visage, ma femme pourrait être très en colère après moi. Je ne l’aurais pas
fait sans t’avoir demandé la permission…et je me fais suivre comme il faut.
Elle me relève,
le show reprend, elle s’assied sur moi, se colle à mon torse, ondule, reprend
mes mains, puis quand je les ai posées sur elle, les lâche, et me laisse
naviguer à ma guise, accompagner les mouvements de son bassin, toucher ses
cuisses. La blonde prend sa place, mais contient davantage mes mains.
Une bise sur
chaque joue, fin. Photo.
Même mon
téléphone pourtant loin de moi est mitraillé de petites gouttes. Je la taquine…
vraiment partout ! elle s’excuse… Non, c’est un fantasme pour moi…
Elles me demandent
si ça m’a plu… oui ! Mais c’est passé très vite. On peut te proposer un
peu plus encore, on te met torse nu, on se branle sur toi et … euh oui, je vais
déjà laisser retomber un peu, on peut prendre deux minutes pour en par... Leur
collègue débarque pour m’emmener boire un verre.
Il est lap
dancer, acteur X dans des petites productions principalement. Je lui pose pas
mal de questions.
Il m’encourage
à reprendre un show. T’es un bon vendeur ! Mais je vais déjà aller fumer
une clope. Une troisième danseuse vient jouer la jalouse… et moi je n’ai pas le
droit de danser pour toi ? Euh ben c’est-à-dire que je ne veux pas faire
de peine, mais non désolé. Je me sauve en souriant.
Je regarde
divers objets, le choix est limité. Je ressors fumer, m’attarde devant la
séance photo d’une amatrice.
La différence
avec les pros saute aux yeux, elle est pourtant très jolie, mais son corps n’est pas tonique, sa peau est imparfaite
même de loin. Elles doivent passer un temps fou à se préparer et à
s’entretenir. Il m’arrive de lire parfois que les personnes qui travaillent
d’une manière ou d’une autre dans le sexe préfèrent avoir des partenaires
expérimentés, plus pros finalement. Même ma femme finalement dit ne pas avoir
de temps à perdre avec les débutants. Moi je m’en fiche, et pourquoi se
restreindre à une seule sexualité ?
L’envie
revient, de plus en plus forte. Je vais reprendre un show avec toi, la totale.
Et avec L aussi ? Non, juste toi.
En route.
C’est plus
simple avec une seule fille, elle a toute mon attention. Elle enchaîne les
figures obligatoires rythmant ce genre de show, avec ses pas inamovibles. Je
voudrais la voir nue tout de suite. Patience… Elle m’invite à retirer sa
culotte, je m’exécute. Recto… verso… les collines et vallées de chair agrippent
mes yeux. Assise sur moi de nouveau,
elle m’attrape encore les mains. Je la caresse avec plus d’application et
d’envie que tout à l’heure, explore un peu plus son corps ; finalement le
lap dance, ça peut être ultra chaud. A
peine s’effleure-t-elle qu’elle a l’air de jouir. A ce point ? Ben oui, je
suis multiorgasmique, mon mari m’a débloqué un truc et depuis… Je ne sais pas
si je pourrais faire ça sinon. Elle lance de petits gémissements, qui se font
forts et aigus par intermittence.
J’ai fait la
gauche toute à l’heure ? Je fais la droite ? Euh, je voudrais que tu
coules sur mes mains. D’accord. En coupole elles reçoivent son plaisir. Tout
ça ! Je frotte mes mains l’une contre l’autre, voilà un de mes grands
fantasmes qui se réalise… orgasme cérébral... Je suis gentiment exalté, la tête
vide.
Elle s’assied
encore sur moi, c’est ainsi que je la préfère… j’ai toujours le droit de la
toucher, la voici glissante de partout. Elle s’appuie contre moi. Merci,
c’était très agréable, tu n’imagines pas à quel point j’aimerais que tu le
fasses sur mon visage. Sérieux ? Oui. Je ne sais pas si je pourrais. Gros
coup de chaud. Enfin si tu veux…mais ça n’est peut-être pas raisonnable avec ta
femme. Non il ne vaut mieux pas en effet, pis tu m’as déjà assez excité comme
ça. Elle se relève. Tu as l’habitude de faire cet effet n’est-ce
pas ? Oui.
Elle danse
encore, embrasse ma joue. Fin. Je lui demande si je peux lui remettre sa
culotte, pour profiter encore un peu d’elle. Dans quel sens va ce petit
bout de tissu ?
Nous parlons un
peu libertinage, vie de couple, photo. Je la remercie, l’embrasse. Tu peux
repasser encore si tu veux. Oui je sais, mais ça va peut-être faire beaucoup
pour une seule soirée. Tiens voici mon mari…
Parce qu’il
faut en parler : j’ai essuyé mes mains dans une lingette
désinfectante avant même de sortir, puis
j’ai filé aux toilettes pour me laver les mains plus sérieusement ! Ma femme a
fini par faire de moi un hygiéniste, à raison
sans doute.
J’ai faim, je
retrouve son collègue au bar. Tiens, alors ton deuxième show ? Très bien.
C’est un cadeau pour elle dans le sac ? Ah non, c’est en prévision d’une
soirée spéciale, tu sais on n’en a parlé tout à l’heure. Pis non, je ne vais
pas lui offrir un cadeau, elle pourrait mal le prendre. Elles ont l’habitude,
ça arrive.
Tu retournes la
voir quand même ? Oui, je crois que je vais me laisser tenter encore.
Viens c’est moi qui les ravitaille, c’est le premier repas de la journée. Je ne
sais pas, vous avez peut-être envie de souffler. T’inquiète, la soirée est calme,
c’est cool.
Je
l’accompagne, c’est vrai que c’est agréable de pouvoir connaître un peu ces
drôles de libertins, ils sont normaux, dans l’échange, dès lors qu’on a l’air
fréquentable et qu’ils ont un peu de temps.
Une clope, et
j’y retourne, après il sera tant de partir. Je la retrouve avec son homme à
l’entrée. Tiens, ça tombe bien je te cherchais. Tu veux un autre show ?
Oui ! Elle grille la petite file d’attente devant nous, pas moi, je ne
suis pas une danseuse… Elle me fait la politesse de m’attendre, j’aime bien les
gens prévenant.
Je choisis un
show plus soft, sans gode, sans éruption.
Me revoilà devant elle. Une fois nue,
elle se met à quatre pattes, son cul tourné vers moi, je me vois en
train de manger son entre jambe. Re coup
de chaud.
Assise sur moi,
elle se cale plus que les autres fois, enfin c’est plus doux, elle bouge moins
vite, appuie sa tête contre la mienne, frémit un peu sous mes caresses. J’ai
l’impression d’être avec une maîtresse. J’aimerais savoir ce qu’elle ressent dans ce genre de moment, n’est-elle pas
blasée ? Pourtant les yeux fermés je me sens plus proche d’elle que de
certaines femmes avec qui j’ai libertiné. Finalement peu
importe, c’est extrêmement doux et excitant. Du plaisir de l’illusion.
Cette fois c’est
la fin, je lui demande une photo dans cette position si… offerte et
animale !!
Je l’embrasse, rassasié. Nous parlons un peu encore, quelques
détails sont drôles. Je me demande si le sort s’amuse de moi, ou si le hasard
continue d’être mon pote. Je ne peux rien dire de précis, mais je pense que je
la reverrai, pour des photos, dans un cadre pro. Le fait qu’elle n’habite pas
loin de A. me fait me demander si tout ça n’est que coïncidence, ou bon
présage. Son corps est magnifique, elle sait poser, elle n’a pas froid aux
yeux, j’espère que je serai à la hauteur. Vivement le printemps.
C’est con à
dire, peut-être incompréhensible, mais c’est le genre de soirée qui me rend
heureux, simplement. Je suis léger, d’autant plus que personne n’est là pour me
juger.
C’est une femme
que je veux connaître, pour ce qu’elle m’y autorisera. Elle a l’air saine,
vivante, énergique. Et puis c’est une sorte de déesse finalement, douée pour
tourner la tête, animale, jouisseuse, exsudant son plaisir à l’envie. On dirait
qu’elle jouit pour toutes celles qui n’y arrivent pas.
Je repars chez
moi saturé d’endorphine. Je ne suis pas loin de la jubilation en remarquant sur
la braguette de mon pantalon la trace de ses coups de reins appuyés. Ben oui je
suis un cochon.
Et vous savez
quoi, le matin, c’est son parfum qui m’a réveillé. A se coller à moi avec
application, elle a marqué mon t-shirt de son odeur. La vie est douce, futile,
je repense à son corps, je bande.
Pourquoi mon
père ne n’a pas emmené voir ce genre de filles à 18 ans. J’aurai tellement
appris sur moi, sur mon désir, sur les femmes.
Adam.
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