Déjà quelques
jours qu’ils parlent sur un site de rencontre #piercing #rétrovintage vs
#piercing #jardiland…
Echange sympa,
dans l’allégresse, l’envie réciproque.
Ils parlent…
parlent, puis se chauffent, se font
saliver pour le plaisir, pour que la tension soit là tout le temps, juste en
s’y laissant aller, des fois même sans le vouloir, quand leurs esprits
s’alanguissent.
Elle, une
jeune brune, bien gaulée, en pleine découverte de son plaisir, attirée autant
par la situation que par lui. Overbookée, elle se contente de cette parade, son
ventre s’en satisfait le plus souvent, mais le soir quand il lui parle, elle se
met à bouillonner, elle a envie d’être prise, de perdre pied, de trembler.
Lui, un peu
plus vieux, brun et barbu par intermittence, petit gabarit, avide de plaisir,
de divinités incendiaires, d’elle ! Et depuis qu’elle a parlé de son
plaisir explosif, de ce plaisir qu’elle cherche, il est encore plus en proie à
son désir. Il voudrait la voir là tout de suite. Ça fait partie du désir,
attendre, fantasmer, mais c’est dur avec elle. Heureusement qu’il a déjà connu
ce genre de femme, ça lui permet de ne pas se sentir couillon, de prendre le
temps de goûter doucement à cette fontaine, de perdre la raison cinq minutes
sur sa chaise, des images trempées en tête, sans se laisser happer complètement.
En attendant,
il ne veut plus attendre, ce soir, il a eu envie, au point que se branler le
frustrait, qu’il n’arrivait pas à lui dire comme il avait envie d’elle. Peur de
réclamer son plaisir sans la connaître assez pour le faire venir.
Elle fréquente
un endroit qu’il connaît. Il pourrait y aller cette semaine, un midi peut-être
avec un petit repas, il y a de l’herbe pas loin, de l’ombre. Il doit faire
beau.
C’est rompre
l’attente sans sa bénédiction, la surprendre à un moment qui pourrait la
déranger.
Peu importe,
c’est trop fort, juste la voir, la sentir, l’embrasser au moins. Elle ne lui en
voudra pas, sans doute même que son ventre s’emballera tout de suite. Si
seulement.
Lundi matin,
réveil difficile, envie de renoncer.
Il prépare son
larcin, son ventre se noue sans arrêt. Il lui envoie quelques sextos, elle
répond avec entrain, se plaint de ne pouvoir se toucher, mais qu’elle s’en
fiche parce que ce soir, elle, elle voit quelqu’un : « chauffe, chauffe moi fort, ce soir je me fais
un orgasme du diable, tu m’accompagneras dans mes pensées, vous serez deux à me
prendre. »
Peut-être
l’aura-t-il prise, seul, avant ce soir !
Dernières
vérifications, dernières hésitations. C’est parti.
Un dernier sms
pour la prévenir : « soit
devant l’entrée vers midi, on mange ensemble. »
Il l’attend,
regarde les premiers groupes qui s’extraient des bâtiments, les silhouettes
féminines qui s’avancent vers lui.
C’est elle,
seule, lunettes de soleil sur le nez, un groupe de fille la regarde venir vers
lui. Elles gloussent, les rires montent au travers du brouhaha de la faim.
Bonjour, je n’ai pas résisté, mais tu m’en
veux pas hein ?
Sais pas, faut voir comment tu vas t’y
prendre, une heure c’est court !
Enfin des fois il faut beaucoup moins de
temps ! Viens.
Elle le suit
un peu plus loin, à l’abri des regards, ils s’allongent sur des tentures ;
adossé à un arbre, il la tient dans ses bras.
Et dans cette
position au moins, ils ne se voient pas. Ils se collent sans rien dire, il l’embrasse
dans le cou, la touche déjà, partout, serre sa main entre ses cuisses.
Je voulais te toucher… enfin !
Tu as faim ? ou on s’embrasse ? et
on mange à la fin ?
Embrasse-moi ! Touche-moi, maintenant
que tu es là !
Elle se
retourne à califourchon sur lui, l’embrasse a pleine bouche, frotte son sexe
sur lui, elle veut en profiter, son ventre réclame.
Il dégrafe son
soutien-gorge, attrape ses seins, ses flancs, glisse sous sa jupe, serre ses
fesses.
Elle a un peu
peur, c’est tellement rapide, elle ne l’a même pas regardé vraiment. Après
tout, rien de grave, et puis elle a envie par-dessus tout.
Il embrasse
ses seins doucement, les mange avec délicatesse.
Je suis content de te voir, je veux ta
chaleur, je veux ton sexe sur ma bouche.
Patience…
Ses mains
remontent encore sa jupe, déjà retroussée, glissent sur ses cuisses, et se
perdent, une sur son sexe, l’autre entre ses fesses. Il frotte son clitoris
sous le tissu, embrasse ses seins encore.
Il l’étend sur
le dos, enlève sa culotte, glisse ses doigts sur l’entrée mouillée de son
ventre, approche ses lèvres, passe sa
langue doucement, enfin il la goûte, et il va pouvoir boire, un peu,
bientôt.
Il embrasse
son corps, nouveau, inconnu, excitant. Il la retourne sur le ventre, pour
embrasser son cul, son dos, sa nuque, lui dire à l’oreille comme elle est
belle. La brûler avec son souffle.
Tu veux jouir ? tu veux qu’on baise
sans but, juste pour que tu t’imprègnes de moi, et que moi je devienne ton
serviteur.
Prends-moi à ta guise ! Caresse moi simplement,
quoique tu me fasses, embrasse moi, montre moi ton désir.
Il se perd à
nouveau entre ses jambes, lèche, boit, étreint son cul entre ses mains, plonge
ses doigts en elle. Elle est brûlante, mouillée, se cambre, se contracte et
retient ses doigts en elle.
Il baisse son
pantalon, se couvre, et colle sa queue sur son sexe, frotte, glisse doucement
dedans, appuie son corps sur le sien.
Il contracte
sa queue en elle, en s’enfonçant à chaque mouvement. Elle répond, se contracte
sur lui, l’aspire au fond d’elle.
Ne bouge plus, juste ta queue qui palpite en
moi, je veux la sentir. Hummm…
Baise-moi maintenant, doucement. Et regarde
que personne ne vienne, j’en reviens pas de faire ça.
Le va et vient
en elle, cet endroit, là, qu’il touche au bout de sa queue, ses mains sur ses
seins et son ventre, rha c’est trop bon !
Putain, j’aime que tu me baises ! Et je
veux jouir.
Elle place ses
doigts sur son clito, se frotte, se fait monter.
Plus fort, baise-moi plus fort !
Puis ralentis des fois, accompagne moi quand
je monte !
Son sexe
gonflé devient de plus en plus sensible, elle se ressert tellement quand elle
se concentre et qu’elle appelle son plaisir. Il ne sait pas si il va tenir
encore longtemps.
Avec son autre
main, elle se bâillonne, pas question de s’empêcher de crier, mais il faut
quand même que ça ne fasse pas trop de bruit.
Vas-y, continue, je vais venir bientôt,
caresse moi les seins en même temps !
Elle se
secoue, des cris étouffés s’échappent d’entre ses doigts, elle frémit, tremble.
Il la retourne
doucement, colle encore sa bouche sur sa chatte, lape l’eau qui a coulé sur
ventre et sur ses cuisses. Il se branle, la respire et la boit encore un peu,
les contacts sur ses lèvres lui deviennent insupportables, elle se plaint sans
conviction, sans force, en rétractant son bassin, il jouit dans sa main, repu.
Sa tête s’effondre sur son ventre.
Leurs mains se
joignent. Leur souffle s’apaise. Ils reprennent leur esprit, s’embrassent.
Il nous reste 25 min pour manger. Tu veux
quoi ?
Ils se rhabillent,
sourient, mangent sans vraiment d’appétit, l’esprit encore embué. L’air frais
de cette fin d’été finit de leur vider la tête. Les mots sont rares.
Elle va devoir
y aller. Alors ils se recollent un peu.
Tu viens toujours me voir samedi ?
Ben oui, je ne crois pas que je changerai
d’avis mainte…
Eh ! Ehoh ! Réveille-toi, faut
dormir ma grande ! Tu t’es endormie y’a 10 min, je sais pas à quoi tu
pensais, mais tu as fait des bruits bizarres à la fin, heureusement personne
n’a entendu, ils rangeaient déjà leurs affaires pour aller manger. Bon on y va
nous aussi, sinon on va se taper une trop grosse queue à la cantine.