jeudi 30 octobre 2014

A l'improviste

L’après-midi touche à sa fin, A. a le ventre chaud. Une semaine que son ventre demande, mais elle doit travailler, penser à ses obligations, les sms journaliers avec son amant du moment ne font que la mettre en feu.
Allez arrête d’y penser, arrête de lui écrire ! Au final, tu voudrais qu’il te parle de cul, qu’il te dise qu’il veut te prendre, tu veux mouiller ta culotte, mais tu n’as pas le temps.
En même temps  y’a Pollux, c’est bien aussi, tu te chauffes avec les sms la journée, et tu défonces à coup de silicone vibrant le soir, tu trempes tes draps en cinq minutes, et tu recommences à l’envie. Et Pollux tu le ranges quand tu veux.
Rha, pour quoi ça te brûle comme ça. Sa chair, sa langue, le reste… et puis sa bouche aussi. Un corps entier quoi ! C’est chaud et doux.

Quelle heure il est ? Allez plutôt que de l’appeler tous les soirs longtemps, tu le vois ce soir, et tu bosses la fin de semaine, tu l’appelles que quand tu vas au lit, avant de prendre Pollux, ou pendant tiens ! Pour l’exciter, tout seul à l’autre bout de son téléphone, ahah !

Coucou, dis, si tu ne sais pas quoi faire ce soir, tu m’accueilles ? Tu me feras ce que tu veux. Ou presque :p

Les minutes passent, pas de réponses. Il fait quoi ton andouille !!
Je l’appelle ? Non, ben non !

Euh, là comme ça !! Tu sais que j’ai toujours envie, mais je ne serai pas libre avant 19h00. Ou presque, ahah !
Ah ben quand même… je te dérange peut-être ? Ok ça me laisse le temps de me préparer. Ben oui presque et puis quoi encore ! :p

Des phares, une musique à fond, ça tourne. La voilà.
Bon petit coup d’œil, les bougies sont en places, le champagne, les fraises, la mangue, les shooters, le pétard.

J’aurais dû me faire une ligne ou deux, et m’en mettre sur la queue. Vite au moins une trace.

Entre ! Ça va ?

Ils s’embrassent à pleine bouche.

T’es en panne de lumière ? Non, tu as dit que je faisais ce que je voulais. Alors, je le fais.
Ah oui ! Là comme ça !
Pourquoi attendre. Tournes toi !

Il lui bande les yeux, passe devant elle, la guide par la main, la fait s’asseoir sur le canapé déplié.

« Donne ta main, voilà cul sec (un shooter), et après tu te déshabilles, complètement. »
« Tiens un deuxième, cul sec. Et oui tu seras un peu saoule. »

Il lui enfile des bottes de lits, passe un grand tissu autour de son cou, attache sa jambe droite repliée à son bras droit étendu, cheville au poignet. De même à gauche.

« Non … Mais tu vas faire quoi ??? »

Sans mot dire, il continue sa mise en scène.
Il la redresse pour qu’elle boive.

« Tiens encore un ! »

Il la recouche, coule du champagne sur son ventre et ses seins, lèche, puis sur ses lèvres, lèche, encore du champagne sur elle, pose une fraise sur sa bouche.

« Tu ne bouges pas. »

Puis une autre sur son ventre, glisse un  bout de mangue taillée comme il faut dans sa chatte, enduit ses seins de chantilly, puis le bas de son ventre.

« Prends la fraise entre tes dents, sans la mordre, sinon tu seras punie. »

Puis il commence à lécher sa peau, passe sa langue dans la chantilly pour l’étendre un peu, croque un bout de fraise, et le passe sur clitoris, en même qu’il joue avec la mangue effilée qui va et vient en elle.
Il apprête un plug, un peu de chantilly encore, sur son cul, des coups de langue, puis il la glisse en elle. Leur souffle s’accélère, il touche ses cuisses, ses fesses. Il présente le plug et le rentre doucement.

« Rappelles-toi, pas le droit de mordre dans la fraise ! »

Elle proteste de manière étouffée et essaie de refuser le plug. Mais son cul s’ouvre toujours plus… encore un peu, en avant, en arrière, hop, voilà le plug avalé, elle se cambre et laisse échapper un soupir, ses poignets voudraient se dégager des liens, ses jambes se secouent.

« T’es coincée, cherches pas ! »

Il prend en bouche le bout de mangue qui sort d’elle, puis le pousse au fond de sa chatte, jusqu’à poser ses lèvres sur elle, lèche l’entrée tout en secouant doucement le plug. Puis la fait aller et venir en elle, finit par la manger dans son sexe.

« Alors cette fraise… tu l’as mordue ? Non à peine ! Laisse la tomber dans ta bouche, et écrase là contre ton palais. »

De la crème sur sa queue, à califourchon sur sa poitrine, il redresse sa tête.

«Ouvre la bouche ! »

Il enfile sa queue blanche dans sa gorge et baise sa bouche sans ménagement. Du jus de fraise et de la crème liquéfiée sortent mélangées au coin de ses lèvres, elle grimace et essaie de reculer sa tête, elle déglutit prudemment pour retrouver de l’aisance et repousser son gland, ses yeux deviennent humide, ses joues rougissent.
Il la laisse respirer, la tire au bord du clic-clac, pour que sa tête tombe à la renverse… ça sera plus confortable !
Debout derrière elle, il se glisse à nouveau dans sa bouche, plus profond, mais elle ne bronche pas, elle l’aspire même. Une véritable avaleuse de sabre ! Sa bouche se fait ample et accueillante.
Il la fouette doucement sur le ventre, et sur la chatte, sur les cuisses et les flancs, ou la caresse avec les lanières tout en se secouant en elle nonchalamment. Des sons sourds montent de sa gorge, elle se tort, tente de se dégager à nouveau.

Il s’agenouille à côté d’elle, embrasse  tendrement sa bouche et son front, allume le pétard.

« Tu ne m’autoriseras pas de photo hein ? Mais tu es attachée, donc je te propose d’en faire, des réussies. Tu te laisses guider, et tu auras le droit de toutes les effacer si elles ne te plaisent pas. Mais là je veux que tu joues le jeu, regardes moi en colère, ou vexée, ou terriblement excitée selon les émotions que tu arrives à remonter. »
« Tiens tire une latte ou une deux. »
« Ouaih, tu veux m’embrumer l’esprit, je suis déjà presque soûle…Tu sais que je n’aime pas les photos. Je serais en presque en colère. »
« Oui mais tu es attachée, alors que vas-tu faire de ta colère ? Si tu veux, tu peux interrompre. Mais si on arrête maintenant tu repars chez toi ! Aujourd’hui c’est moi qui commande. Tu auras le droit à la réciproque si tu veux ! »
« Allez c’est parti ! Juste quelques-unes ! Comme ça déjà, avec tes jambes fermées… puis ouvertes. »
« Comme ça aussi, ta tête à l’envers. Regarde-moi, déteste-moi ! »

Il la mitraille un peu, cherche les plus jolies courbes, pose le fouet sur elle, enlève et remet des fruits, de la crème, essaie avec la bouteille de champagne entre ses jambes.

«  Ah c’est froid, c’est horrible. »
« Ça y est c’est fini. »

Une autre trace avant de reprendre.

Il sort ce gode énorme qu’elle a déjà vu, le lubrifie, et le pose entre ses lèvres, le rentre doucement, puis en pose un autre vibrant sur son clitoris.
Doucement, plus fort, en bougeant le gros dans sa chatte, le plug dans son cul, il la lèche parfois.
Elle bouge de plus en plus son bassin, et ses cris ne sont plus étouffés.
Frotte, vibre, lime… encore, plus fort, plus vite.
Son ventre se tend, son bassin se secoue, elle jouit fort, en un grand jet nourri se répand sur le clic-clac, alors qu’il retire le monstre de son sexe, et vient boire son plaisir goulûment.

Il le remplace par sa queue, puis remet le vibrant sur son clitoris. Je veux que tu jouisses encore.
L’orgasme revient vite, elle crie cette fois et lui demande d’arrêter, les vibrations deviennent insupportables.

Petite pause, puis il recommence. Elle jouit encore en peu de temps, et le supplie d’arrêter cette fois. Mais pas de pause.

« Je veux voir tes yeux ne plus supporter et en redemander en même temps, tu es ma chose encore un peu. »

Ses cris deviennent continus, à la fois sourds et aigus, son corps trésaille presque frénétique, elle essaie de s’enfuir en rampant sur son dos, elle serre ses cuisses pour l’empêcher de la stimuler encore. Elle n’en peut plus, il arrête.

« A moi maintenant. »

Il prend le tissu autour de son cou, le passe sous ses genoux pour les relever et rapprocher sa tête sur sa poitrine.

« Je vais te sodomiser maintenant, et je  jouirai dans ton cul. Et je vais profiter du spectacle, tu es belle. »

Très excité de tout ça il ne lui faut pas longtemps, une fois qu’il s’est glissé en elle pour sentir son plaisir monter, il la baise vite et profond, son cul confortable et écarté par le plug est un délice. Il la contrôle avec le long tissu qui serre son cou et ses jambes et lui offre un angle tellement excitant et efficace pour se chauffer le bout de la queue, soit à l’entrée de son cul encore étroite, soit au fond, fourreau juste ajusté.
Les yeux plantés dans les siens, il ralentit ses mouvements, se cale bien au fond, et se contente d’accompagner l’onde qui monte dans sa queue, pour faire durer ce moment. Il coule en elle et se met à trembler, gronde sourdement et s’affale sur elle.

Il la détache, la nettoie avec une serviette chaude, et se colle à elle.

« Merci de ton offrande. »