samedi 26 septembre 2015

Et de quatre !

J’ai toujours été gentil, j’ai dominé ma violence masculine très tôt dans ma vie, même été moins violent que mon ex-femme quand tout est parti en vrille.
J’ai toujours été dans l’équilibre et la projection confiante vers l’avenir, au point que mes émotions bonnes ou mauvaises n’étaient que mini-tressaillements.
J’ai toujours voulu vivre en couple, avoir une famille, vivre assez simplement avec elle dans le partage, la confiance, le respect.
J’ai toujours toléré des autres leurs excès, au point de prendre sur moi le plus souvent pour désamorcer, laisser retomber, parler, ou laisser faire souvent, après tout chacun ses défauts.
J’ai toujours été dans la construction à l’échelle de la vie.

Mais mon ex-femme m’a fait la peau, sur tout et n’importe quoi après m’avoir aimé, ou cru m’aimé, comme personne avant elle. Bien sûr, de cette crise sont ressortis les défauts qui la gênaient le plus chez moi, je ne suis pas un homme d’intérieur par exemple, même si je fais volontiers à manger… ayant grandi à la campagne, je travaillais dehors avec les hommes.

Je me suis dit après ma rupture que je ne serais plus que bon, ouvert et dans l’écoute de l’autre, de ses besoins, jamais vantard, ou vraiment le moins possible, sans me prendre au sérieux, et que je corrigerais mes défauts, j’apprendrais ce qu’il me manquait, en continuant de développer mes qualités.

Depuis mon ex, j’ai eu trois relations que je dirais potentiellement sérieuses, en ce sens, que l’autre le pensait aussi, qu’il y avait une vraie attirance. Ces femmes toutes différentes de mon ex, plus solides, positives, avaient cependant toutes un point commun avec mon ex … Allez déjà je raconte :

La première, une escort (violée en répétition par son beau-père…) ; après cette jolie rencontre (vacances), une complicité est venue sur le temps, et malgré la distance. Nous nous sommes revus pour des week-ends variés mais toujours aventureux, toujours financés par moi, pour finir par un stage tantra.
Plus nous nous sommes connus, plus le sexe est devenu rare, et problématique pour elle… et de vrais sentiments (ou plutôt émotions, et attachement) sont nés malgré cela. Je me disais vu ce qu’elle a vécu c’est normal, vu ce que mon ex me reprochait, trop en demander côté cul est une agression pour sa partenaire, soyons patients, sans pour autant omettre de dire mes attentes. Mais si ça le fait entre nous, ça passera ! Et puis le tantra a été un échec, je vous passerai les détails presque sordides, après ça été de pire en pire. Elle m’écrivait encore il y a peu, mais pour quoi faire ? Nous nous sommes tous les deux plus avec le sexe, festif, intense, prometteur, et nous nous voyions en dehors de son activité, avec des petits projets. Je ne voulais même pas être son petit ami si c’était trop lui demander, juste son ami-amant, pour quelques temps, celui avec qui elle souffle et s’extasie.
Mais elle a eu de cesse de me mettre en concurrence  avec des amants de passage, qu’elle jetait, sans jamais se rendre disponible pour nous. Elle réclamait sa liberté, prétendait à la relation mais ne savait pas la vivre, ce fut l’objet du travail en tantra, son objectif, mais jamais pendant le stage elle n’a su jouer le jeu de la relation avec moi, me fuyant souvent dès les ateliers terminés, refusant la pénétration durant les exercices en couples.
A la fin je ne pouvais plus être ni son client, ni son amant, et visiblement pas son petit-ami.

La seconde me plaisait moins physiquement, mais sa personnalité semblait attrayante. En à peine un mois, elle a couché avec quatre mecs, m’a dit qu’elle aurait moins de temps pour moi, et m’a engueulé le jour où j’ai décidé de voir une fille pour la seconde fois, un week-end où elle n’était pas libre. J’ai stoppé net.

La troisième, qui me plaisait beaucoup a construit la relation, tout en s’en défendant pendant quelques mois, je suivais le rythme… puis a projeté beaucoup, m’a beaucoup réclamé, me demandant d’attendre des jours meilleurs pour parler d’avenir, et se conduisant en maîtresse sage, trop pour moi, n’entendant pas mes désirs, je me suis surinvesti en conséquence, et en patience !
Puis les jours devenant encore moins bons quand tout aurait dû se résoudre d’après elle, elle a pris conscience de son amour pour moi, alors qu’elle le combattait, et s’est mise à me repousser de tous ses actes ou presque. L’été fut fort déplaisant, d’autant qu’elle projetait de s’éloigner encore, de voir d’autres hommes, par brochette proclamait-elle devant moi, et de faire tout en tas de choses qui lui prendraient du temps et la rendraient toujours moins encline à me voir.
Quelques disputes nous conduisent à celle-ci ! La dernière je pense, car à toujours vouloir mettre en avant son emploi du temps, ses amis, ses envies (d’ailleurs et d’exaltation sans moi), ses désirs, ses plaisirs, je m’éteins. La dépression me guette, plus jamais je ne veux être un homme que sa partenaire rejette en force, prétendant en même temps m’aimer, être là, ne pas vouloir me perdre, et devenir bientôt peu fréquentable pour un temps, car volage de son côté.
Et bien elle n’a pas le courage de me larguer, ni de devenir une maîtresse explosive pour réunir nos sexualités et se permettre du même coup une liberté que je serais heureux de la voir prendre.

Et de quatre donc, avec ma femme, ces femmes qui disent vous entendre, vouloir construire les jours elles s’autorisent à rêver, mais rester libres, à tout prix, de manière égoïste, et de quatre donc, ces femmes qui vous reprochent de vouloir les enfermer, alors que ce sont elles qui vous tiennent sous leurs pinces à castrer et vous cantonnent au rôle de gentil chien sage et docile.

Je fuyais les femmes qui réclament la monogamie à long terme, la fidélité absolue, même celles qui finalement n’aiment pas vraiment le sexe, de peur de voir mon désir s’éteindre, ou de ne pas supporter la frustration. Aujourd’hui je vais devoir fuir celles qui se réclament libres car par nature elles sont égoïstes et refusent à l’autre le droit d’exister, de souffrir, de s’épanouir dans la relation, ce qui finit par être à la fois castrant et frustrant.

Et de quatre ces femmes que je "quitte" ?

Et bien j’ai encore mis à l’épreuve ma patience, je suis revenu vers elle, elle un peu vers moi, et puis nous avons décidé de nous voir un soir. Ce sera le prochain post !


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