J’ai toujours
été gentil, j’ai dominé ma violence masculine très tôt dans ma vie, même été
moins violent que mon ex-femme quand tout est parti en vrille.
J’ai toujours
été dans l’équilibre et la projection confiante vers l’avenir, au point que mes
émotions bonnes ou mauvaises n’étaient que mini-tressaillements.
J’ai toujours
voulu vivre en couple, avoir une famille, vivre assez simplement avec elle dans
le partage, la confiance, le respect.
J’ai toujours
toléré des autres leurs excès, au point de prendre sur moi le plus souvent pour
désamorcer, laisser retomber, parler, ou laisser faire souvent, après tout
chacun ses défauts.
J’ai toujours
été dans la construction à l’échelle de la vie.
Mais mon
ex-femme m’a fait la peau, sur tout et n’importe quoi après m’avoir aimé, ou
cru m’aimé, comme personne avant elle. Bien sûr, de cette crise sont ressortis
les défauts qui la gênaient le plus chez moi, je ne suis pas un homme
d’intérieur par exemple, même si je fais volontiers à manger… ayant grandi à la
campagne, je travaillais dehors avec les hommes.
Je me suis dit
après ma rupture que je ne serais plus que bon, ouvert et dans l’écoute de
l’autre, de ses besoins, jamais vantard, ou vraiment le moins possible, sans me
prendre au sérieux, et que je corrigerais mes défauts, j’apprendrais ce qu’il
me manquait, en continuant de développer mes qualités.
Depuis mon ex,
j’ai eu trois relations que je dirais potentiellement sérieuses, en ce sens,
que l’autre le pensait aussi, qu’il y avait une vraie attirance. Ces femmes
toutes différentes de mon ex, plus solides, positives, avaient cependant toutes
un point commun avec mon ex … Allez déjà je raconte :
La première,
une escort (violée en répétition par son beau-père…) ; après cette jolie
rencontre (vacances), une complicité est venue sur le temps, et malgré la
distance. Nous nous sommes revus pour des week-ends variés mais toujours
aventureux, toujours financés par moi, pour finir par un stage tantra.
Plus nous nous
sommes connus, plus le sexe est devenu rare, et problématique pour elle… et de
vrais sentiments (ou plutôt émotions, et attachement) sont nés malgré cela. Je
me disais vu ce qu’elle a vécu c’est normal, vu ce que mon ex me reprochait,
trop en demander côté cul est une agression pour sa partenaire, soyons patients,
sans pour autant omettre de dire mes attentes. Mais si ça le fait entre nous,
ça passera ! Et puis le tantra a été un échec, je vous passerai les détails
presque sordides, après ça été de pire en pire. Elle m’écrivait encore il y a
peu, mais pour quoi faire ? Nous nous sommes tous les deux plus avec le
sexe, festif, intense, prometteur, et nous nous voyions en dehors de son
activité, avec des petits projets. Je ne voulais même pas être son petit ami si
c’était trop lui demander, juste son ami-amant, pour quelques temps, celui avec
qui elle souffle et s’extasie.
Mais elle a eu
de cesse de me mettre en concurrence
avec des amants de passage, qu’elle jetait, sans jamais se rendre
disponible pour nous. Elle réclamait sa liberté, prétendait à la relation mais
ne savait pas la vivre, ce fut l’objet du travail en tantra, son objectif, mais
jamais pendant le stage elle n’a su jouer le jeu de la relation avec moi, me
fuyant souvent dès les ateliers terminés, refusant la pénétration durant les
exercices en couples.
A la fin je ne
pouvais plus être ni son client, ni son amant, et visiblement pas son
petit-ami.
La seconde me
plaisait moins physiquement, mais sa personnalité semblait attrayante. En à
peine un mois, elle a couché avec quatre mecs, m’a dit qu’elle aurait moins de
temps pour moi, et m’a engueulé le jour où j’ai décidé de voir une fille pour
la seconde fois, un week-end où elle n’était pas libre. J’ai stoppé net.
La troisième,
qui me plaisait beaucoup a construit la relation, tout en s’en défendant
pendant quelques mois, je suivais le rythme… puis a projeté beaucoup, m’a
beaucoup réclamé, me demandant d’attendre des jours meilleurs pour parler
d’avenir, et se conduisant en maîtresse sage, trop pour moi, n’entendant pas
mes désirs, je me suis surinvesti en conséquence, et en patience !
Puis les jours
devenant encore moins bons quand tout aurait dû se résoudre d’après elle, elle
a pris conscience de son amour pour moi, alors qu’elle le combattait, et s’est
mise à me repousser de tous ses actes ou presque. L’été fut fort déplaisant,
d’autant qu’elle projetait de s’éloigner encore, de voir d’autres hommes, par
brochette proclamait-elle devant moi, et de faire tout en tas de choses qui lui
prendraient du temps et la rendraient toujours moins encline à me voir.
Quelques
disputes nous conduisent à celle-ci ! La dernière je pense, car à toujours
vouloir mettre en avant son emploi du temps, ses amis, ses envies (d’ailleurs
et d’exaltation sans moi), ses désirs, ses plaisirs, je m’éteins. La dépression
me guette, plus jamais je ne veux être un homme que sa partenaire rejette en
force, prétendant en même temps m’aimer, être là, ne pas vouloir me perdre, et
devenir bientôt peu fréquentable pour un temps, car volage de son côté.
Et bien elle
n’a pas le courage de me larguer, ni de devenir une maîtresse explosive pour réunir nos sexualités et se permettre du même coup une liberté que je
serais heureux de la voir prendre.
Et de quatre
donc, avec ma femme, ces femmes qui disent vous entendre, vouloir construire
les jours elles s’autorisent à rêver, mais rester libres, à tout prix, de
manière égoïste, et de quatre donc, ces femmes qui vous reprochent de vouloir
les enfermer, alors que ce sont elles qui vous tiennent sous leurs pinces à
castrer et vous cantonnent au rôle de gentil chien sage et docile.
Je fuyais les
femmes qui réclament la monogamie à long terme, la fidélité absolue, même
celles qui finalement n’aiment pas vraiment le sexe, de peur de voir mon désir
s’éteindre, ou de ne pas supporter la frustration. Aujourd’hui je vais devoir
fuir celles qui se réclament libres car par nature elles sont égoïstes et
refusent à l’autre le droit d’exister, de souffrir, de s’épanouir dans la
relation, ce qui finit par être à la fois castrant et frustrant.
Et de quatre
ces femmes que je "quitte" ?
Et bien j’ai
encore mis à l’épreuve ma patience, je suis revenu vers elle, elle un peu vers
moi, et puis nous avons décidé de nous voir un soir. Ce sera le prochain post !
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