C’est loin,
des bornes pour la luxure.
C’est loin
mais j’y vais. Pas trop motivé pour prendre la route, content d’arriver.
Maintenant que
je connais, je fais toujours un premier tour en arrivant, voir, et revoir,
traîner dans les allées.
Celle que
j’allais voir n’est pas là, erreur de planning…grrrr !
Mais j’y
retrouve Jessyca, je prends un show avec elle, et lui offre ce cadeau qui
l’attendait depuis deux ans.
Elle fait le
job mais, c’est juste agréable, elle est loin et froide, trop pro maintenant. Elle
me remercie pour le cadeau ; je lui demande si elle accepterait que
j’écrive pour elle, elle dit oui.
Quelques jours
plus tard je lui écrirai pour préciser les choses, pas de réponse à ce jour.
C’est ce qui me gêne avec elle, j’ai l’impression qu’elle parle à la légère,
qu’elle n’ose pas dire non. Je n’aime pas ça.
Je me promène
un peu, une fille m’accoste, on parle des « règles »… elle me dit de
choisir : c’est comme pour une voiture on prend celle qui nous plaît.
Drôle de
comparaison, même si elle est limpide et sans doute partiellement vraie.
Elle me plaît
mais non, je regarde encore. Une black, grande et pulpeuse essaie de
m’embarquer, elle a du charme, mais non.
Tiens, qu’elle
est mignonne cette petite brune.
On se met
d’accord sur le temps et le reste, et on va sur le love-bed.
Être allongé,
c’est excitant dans l’idée, encore plus en pratique.
Elle se prête
à merveille à ma libido, petite, menue, le cul rebondi, les cuisses musclées,
un visage sculpté, le regard doux, presque de la candeur.
Je m’allonge,
elle s’approche déjà en petite tenue, et bottinettes a talon. On échange
quelques politesses, je lui dis de me guider, que j’espère que ce moment lui
sera agréable aussi.
Elle ondule a
genou, se tourne, minaude (miam !) se caresse doucement, puis alterne avec
des mouvements plus dansés et vifs. Elle me montre ses petits seins pointus,
les passe sous mes yeux, contre mon nez, me laisse les caresser et
l’accompagner dans ses mouvements.
Souvent elles
portent des parfums capiteux, Priss sent le corps chaud, moite, à peine mélangé
à l’odeur de l’huile qu’elle se fait appliquer sur le dos dans certains shows.
Elle sent bon la chair.
Elle se pose à
califourchon, recommence avec ses seins, appuie son bassin sur moi et se frotte
en me souriant quand je la regarde.
Mes mains ne
la quittent quasiment plus, son ventre, ses cuisses, son cul, ses seins, son
dos, ses jambes, tandis que mes yeux se repaissent sous tous les angles.
Je n’arrête
pas de bander, elle m’allonge, défait ma ceinture, les boutons de mon jean.
Faites qu’elle continue !! Elle pose son sexe nu sur mon caleçon et se
frotte fort. En grand écart sur moi, elle se laisse retomber sur mon sexe,
remonte, retombe…
Puis ses seins
viennent à ma bouche, je les embrasse timidement, elle porte un téton à mes
lèvres, j’ouvre la bouche, aspire à peine, et la referme, mon ventre se noue.
J’embrasse le
deuxième de la même manière, la remercie de me laisser être gourmand.
A quatre patte
devant moi, elle se cambre, se caresse le sexe, me montre son cul, je le
parcours de mes mains, glisse en son milieu, mais je n’ose pas. Je reste à
flanc de colline, tout le long, je ne touche jamais ses lèvres, c’est dur de
résister. Mes pensées sont obscènes et débridées, mon corps se retient.
La fin
approche, alors j’embrasse son cul, et la respire une dernière fois.
Fin, un petit
bisou sur la joue.
Je lui tends
sa culotte et la regarde la remettre, elle me dit que je lui ai été agréable,
on papote allongés face à face, elle a demi-nue, souriante et surprise de la
situation. Je la remercie encore, mes yeux la mangent toujours.
C’était bon,
sans artifice malgré les circonstances. Je repasserai.
Un autre tour
dans les allées, quelques messages à A. J’aimerais qu’elle partage ça avec moi.
Je l’embrasse. Je lui envoie des photos de vibro : il a combien d’oreilles
le bleu, non il est nul le rose, trop petit, non non comme Pollux, ouaih je
connais le rouge, ah fait voir celui là, ah ouaih ! Intéressant.
Je me
renseigne, parait qu’il est vraiment bien.
J’avoue que je
suis curieux de le tester, il est beau en plus.
Je retourne
voir Priss, moins longtemps juste par gourmandise.
Sur le lit à
nouveau, nouvelle danse. Nue devant moi, nue contre moi, nue sous mes baisers
intermittents, sous mes mains baladeuses, encore avides de sa peau.
Je mets un peu
d’huile sur son dos, la masse, puis la caresse, elle s’offre toujours à mon
regard, bouge, frotte son cul contre ma queue.
On finit
gentiment. On bavarde encore un peu. Je lui demande comment elle gère ses
« fans ». En substance, elle gère, ne se laisse pas envahir, et
apprécie les compliments.
Je lui demande
une photo, j’adore son regard, mêlé de sexe consommé et d’apaisement, détaché
mais présent, sans fard.
Je t’écrirai
sur FB, je prendrai des nouvelles.
Elle m’en donne.
Cool.
D’ailleurs :
je t’embrasse Priss… à cette heure tu dois danser, peut-être sur le lit. Les
mecs sont sympas ce soir ?
Je reprends la
route, A. va se coucher, je rentre donc directement chez moi, mon désir
physique s’apaise, mon esprit reste libidineux, et repasse en boucle :
envie d’aller sonner chez A., de la prendre dès mon arrivée, le cul de Priss,
le bout de ses seins dans ma bouche, sa petite chatte, le cul de A., A. et
Priss ensemble.
Je m’endors un
peu shooté au sexe.