jeudi 30 octobre 2014

A l'improviste

L’après-midi touche à sa fin, A. a le ventre chaud. Une semaine que son ventre demande, mais elle doit travailler, penser à ses obligations, les sms journaliers avec son amant du moment ne font que la mettre en feu.
Allez arrête d’y penser, arrête de lui écrire ! Au final, tu voudrais qu’il te parle de cul, qu’il te dise qu’il veut te prendre, tu veux mouiller ta culotte, mais tu n’as pas le temps.
En même temps  y’a Pollux, c’est bien aussi, tu te chauffes avec les sms la journée, et tu défonces à coup de silicone vibrant le soir, tu trempes tes draps en cinq minutes, et tu recommences à l’envie. Et Pollux tu le ranges quand tu veux.
Rha, pour quoi ça te brûle comme ça. Sa chair, sa langue, le reste… et puis sa bouche aussi. Un corps entier quoi ! C’est chaud et doux.

Quelle heure il est ? Allez plutôt que de l’appeler tous les soirs longtemps, tu le vois ce soir, et tu bosses la fin de semaine, tu l’appelles que quand tu vas au lit, avant de prendre Pollux, ou pendant tiens ! Pour l’exciter, tout seul à l’autre bout de son téléphone, ahah !

Coucou, dis, si tu ne sais pas quoi faire ce soir, tu m’accueilles ? Tu me feras ce que tu veux. Ou presque :p

Les minutes passent, pas de réponses. Il fait quoi ton andouille !!
Je l’appelle ? Non, ben non !

Euh, là comme ça !! Tu sais que j’ai toujours envie, mais je ne serai pas libre avant 19h00. Ou presque, ahah !
Ah ben quand même… je te dérange peut-être ? Ok ça me laisse le temps de me préparer. Ben oui presque et puis quoi encore ! :p

Des phares, une musique à fond, ça tourne. La voilà.
Bon petit coup d’œil, les bougies sont en places, le champagne, les fraises, la mangue, les shooters, le pétard.

J’aurais dû me faire une ligne ou deux, et m’en mettre sur la queue. Vite au moins une trace.

Entre ! Ça va ?

Ils s’embrassent à pleine bouche.

T’es en panne de lumière ? Non, tu as dit que je faisais ce que je voulais. Alors, je le fais.
Ah oui ! Là comme ça !
Pourquoi attendre. Tournes toi !

Il lui bande les yeux, passe devant elle, la guide par la main, la fait s’asseoir sur le canapé déplié.

« Donne ta main, voilà cul sec (un shooter), et après tu te déshabilles, complètement. »
« Tiens un deuxième, cul sec. Et oui tu seras un peu saoule. »

Il lui enfile des bottes de lits, passe un grand tissu autour de son cou, attache sa jambe droite repliée à son bras droit étendu, cheville au poignet. De même à gauche.

« Non … Mais tu vas faire quoi ??? »

Sans mot dire, il continue sa mise en scène.
Il la redresse pour qu’elle boive.

« Tiens encore un ! »

Il la recouche, coule du champagne sur son ventre et ses seins, lèche, puis sur ses lèvres, lèche, encore du champagne sur elle, pose une fraise sur sa bouche.

« Tu ne bouges pas. »

Puis une autre sur son ventre, glisse un  bout de mangue taillée comme il faut dans sa chatte, enduit ses seins de chantilly, puis le bas de son ventre.

« Prends la fraise entre tes dents, sans la mordre, sinon tu seras punie. »

Puis il commence à lécher sa peau, passe sa langue dans la chantilly pour l’étendre un peu, croque un bout de fraise, et le passe sur clitoris, en même qu’il joue avec la mangue effilée qui va et vient en elle.
Il apprête un plug, un peu de chantilly encore, sur son cul, des coups de langue, puis il la glisse en elle. Leur souffle s’accélère, il touche ses cuisses, ses fesses. Il présente le plug et le rentre doucement.

« Rappelles-toi, pas le droit de mordre dans la fraise ! »

Elle proteste de manière étouffée et essaie de refuser le plug. Mais son cul s’ouvre toujours plus… encore un peu, en avant, en arrière, hop, voilà le plug avalé, elle se cambre et laisse échapper un soupir, ses poignets voudraient se dégager des liens, ses jambes se secouent.

« T’es coincée, cherches pas ! »

Il prend en bouche le bout de mangue qui sort d’elle, puis le pousse au fond de sa chatte, jusqu’à poser ses lèvres sur elle, lèche l’entrée tout en secouant doucement le plug. Puis la fait aller et venir en elle, finit par la manger dans son sexe.

« Alors cette fraise… tu l’as mordue ? Non à peine ! Laisse la tomber dans ta bouche, et écrase là contre ton palais. »

De la crème sur sa queue, à califourchon sur sa poitrine, il redresse sa tête.

«Ouvre la bouche ! »

Il enfile sa queue blanche dans sa gorge et baise sa bouche sans ménagement. Du jus de fraise et de la crème liquéfiée sortent mélangées au coin de ses lèvres, elle grimace et essaie de reculer sa tête, elle déglutit prudemment pour retrouver de l’aisance et repousser son gland, ses yeux deviennent humide, ses joues rougissent.
Il la laisse respirer, la tire au bord du clic-clac, pour que sa tête tombe à la renverse… ça sera plus confortable !
Debout derrière elle, il se glisse à nouveau dans sa bouche, plus profond, mais elle ne bronche pas, elle l’aspire même. Une véritable avaleuse de sabre ! Sa bouche se fait ample et accueillante.
Il la fouette doucement sur le ventre, et sur la chatte, sur les cuisses et les flancs, ou la caresse avec les lanières tout en se secouant en elle nonchalamment. Des sons sourds montent de sa gorge, elle se tort, tente de se dégager à nouveau.

Il s’agenouille à côté d’elle, embrasse  tendrement sa bouche et son front, allume le pétard.

« Tu ne m’autoriseras pas de photo hein ? Mais tu es attachée, donc je te propose d’en faire, des réussies. Tu te laisses guider, et tu auras le droit de toutes les effacer si elles ne te plaisent pas. Mais là je veux que tu joues le jeu, regardes moi en colère, ou vexée, ou terriblement excitée selon les émotions que tu arrives à remonter. »
« Tiens tire une latte ou une deux. »
« Ouaih, tu veux m’embrumer l’esprit, je suis déjà presque soûle…Tu sais que je n’aime pas les photos. Je serais en presque en colère. »
« Oui mais tu es attachée, alors que vas-tu faire de ta colère ? Si tu veux, tu peux interrompre. Mais si on arrête maintenant tu repars chez toi ! Aujourd’hui c’est moi qui commande. Tu auras le droit à la réciproque si tu veux ! »
« Allez c’est parti ! Juste quelques-unes ! Comme ça déjà, avec tes jambes fermées… puis ouvertes. »
« Comme ça aussi, ta tête à l’envers. Regarde-moi, déteste-moi ! »

Il la mitraille un peu, cherche les plus jolies courbes, pose le fouet sur elle, enlève et remet des fruits, de la crème, essaie avec la bouteille de champagne entre ses jambes.

«  Ah c’est froid, c’est horrible. »
« Ça y est c’est fini. »

Une autre trace avant de reprendre.

Il sort ce gode énorme qu’elle a déjà vu, le lubrifie, et le pose entre ses lèvres, le rentre doucement, puis en pose un autre vibrant sur son clitoris.
Doucement, plus fort, en bougeant le gros dans sa chatte, le plug dans son cul, il la lèche parfois.
Elle bouge de plus en plus son bassin, et ses cris ne sont plus étouffés.
Frotte, vibre, lime… encore, plus fort, plus vite.
Son ventre se tend, son bassin se secoue, elle jouit fort, en un grand jet nourri se répand sur le clic-clac, alors qu’il retire le monstre de son sexe, et vient boire son plaisir goulûment.

Il le remplace par sa queue, puis remet le vibrant sur son clitoris. Je veux que tu jouisses encore.
L’orgasme revient vite, elle crie cette fois et lui demande d’arrêter, les vibrations deviennent insupportables.

Petite pause, puis il recommence. Elle jouit encore en peu de temps, et le supplie d’arrêter cette fois. Mais pas de pause.

« Je veux voir tes yeux ne plus supporter et en redemander en même temps, tu es ma chose encore un peu. »

Ses cris deviennent continus, à la fois sourds et aigus, son corps trésaille presque frénétique, elle essaie de s’enfuir en rampant sur son dos, elle serre ses cuisses pour l’empêcher de la stimuler encore. Elle n’en peut plus, il arrête.

« A moi maintenant. »

Il prend le tissu autour de son cou, le passe sous ses genoux pour les relever et rapprocher sa tête sur sa poitrine.

« Je vais te sodomiser maintenant, et je  jouirai dans ton cul. Et je vais profiter du spectacle, tu es belle. »

Très excité de tout ça il ne lui faut pas longtemps, une fois qu’il s’est glissé en elle pour sentir son plaisir monter, il la baise vite et profond, son cul confortable et écarté par le plug est un délice. Il la contrôle avec le long tissu qui serre son cou et ses jambes et lui offre un angle tellement excitant et efficace pour se chauffer le bout de la queue, soit à l’entrée de son cul encore étroite, soit au fond, fourreau juste ajusté.
Les yeux plantés dans les siens, il ralentit ses mouvements, se cale bien au fond, et se contente d’accompagner l’onde qui monte dans sa queue, pour faire durer ce moment. Il coule en elle et se met à trembler, gronde sourdement et s’affale sur elle.

Il la détache, la nettoie avec une serviette chaude, et se colle à elle.

« Merci de ton offrande. »




samedi 30 août 2014

Tendre Gonzo

Déjà quelques jours qu’ils parlent sur un site de rencontre #piercing #rétrovintage vs #piercing #jardiland…

Echange sympa, dans l’allégresse, l’envie réciproque.
Ils parlent… parlent, puis  se chauffent, se font saliver pour le plaisir, pour que la tension soit là tout le temps, juste en s’y laissant aller, des fois même sans le vouloir, quand leurs esprits s’alanguissent.

Elle, une jeune brune, bien gaulée, en pleine découverte de son plaisir, attirée autant par la situation que par lui. Overbookée, elle se contente de cette parade, son ventre s’en satisfait le plus souvent, mais le soir quand il lui parle, elle se met à bouillonner, elle a envie d’être prise, de perdre pied, de trembler.

Lui, un peu plus vieux, brun et barbu par intermittence, petit gabarit, avide de plaisir, de divinités incendiaires, d’elle ! Et depuis qu’elle a parlé de son plaisir explosif, de ce plaisir qu’elle cherche, il est encore plus en proie à son désir. Il voudrait la voir là tout de suite. Ça fait partie du désir, attendre, fantasmer, mais c’est dur avec elle. Heureusement qu’il a déjà connu ce genre de femme, ça lui permet de ne pas se sentir couillon, de prendre le temps de goûter doucement à cette fontaine, de perdre la raison cinq minutes sur sa chaise, des images trempées en tête, sans se laisser happer complètement.

En attendant, il ne veut plus attendre, ce soir, il a eu envie, au point que se branler le frustrait, qu’il n’arrivait pas à lui dire comme il avait envie d’elle. Peur de réclamer son plaisir sans la connaître assez pour le faire venir.

Elle fréquente un endroit qu’il connaît. Il pourrait y aller cette semaine, un midi peut-être avec un petit repas, il y a de l’herbe pas loin, de l’ombre. Il doit faire beau.

C’est rompre l’attente sans sa bénédiction, la surprendre à un moment qui pourrait la déranger.

Peu importe, c’est trop fort, juste la voir, la sentir, l’embrasser au moins. Elle ne lui en voudra pas, sans doute même que son ventre s’emballera tout de suite. Si seulement.

Lundi matin, réveil difficile, envie de renoncer.

Il prépare son larcin, son ventre se noue sans arrêt. Il lui envoie quelques sextos, elle répond avec entrain, se plaint de ne pouvoir se toucher, mais qu’elle s’en fiche parce que ce soir, elle, elle voit quelqu’un : « chauffe, chauffe moi fort, ce soir je me fais un orgasme du diable, tu m’accompagneras dans mes pensées, vous serez deux à me prendre. »
Peut-être l’aura-t-il prise, seul, avant ce soir !
Dernières vérifications, dernières hésitations. C’est parti.

Un dernier sms pour la prévenir : « soit devant l’entrée vers midi, on mange ensemble. »

Il l’attend, regarde les premiers groupes qui s’extraient des bâtiments, les silhouettes féminines qui s’avancent vers lui.
C’est elle, seule, lunettes de soleil sur le nez, un groupe de fille la regarde venir vers lui. Elles gloussent, les rires montent au travers du brouhaha de la faim.

Bonjour, je n’ai pas résisté, mais tu m’en veux pas hein ?

Sais pas, faut voir comment tu vas t’y prendre, une heure c’est court !
Enfin des fois il faut beaucoup moins de temps ! Viens.





Elle le suit un peu plus loin, à l’abri des regards, ils s’allongent sur des tentures ; adossé à un arbre, il la tient dans ses bras.

Et dans cette position au moins, ils ne se voient pas. Ils se collent sans rien dire, il l’embrasse dans le cou, la touche déjà, partout, serre sa main entre ses cuisses.

Je voulais te toucher… enfin !
Tu as faim ? ou on s’embrasse ? et on mange à la fin ?

Embrasse-moi ! Touche-moi, maintenant que tu es là !

Elle se retourne à califourchon sur lui, l’embrasse a pleine bouche, frotte son sexe sur lui, elle veut en profiter, son ventre réclame.
Il dégrafe son soutien-gorge, attrape ses seins, ses flancs, glisse sous sa jupe, serre ses fesses.
Elle a un peu peur, c’est tellement rapide, elle ne l’a même pas regardé vraiment. Après tout, rien de grave, et puis elle a envie par-dessus tout.

Il embrasse ses seins doucement, les mange avec délicatesse.

Je suis content de te voir, je veux ta chaleur, je veux ton sexe sur ma bouche.

Patience…

Ses mains remontent encore sa jupe, déjà retroussée, glissent sur ses cuisses, et se perdent, une sur son sexe, l’autre entre ses fesses. Il frotte son clitoris sous le tissu, embrasse ses seins encore.

Il l’étend sur le dos, enlève sa culotte, glisse ses doigts sur l’entrée mouillée de son ventre, approche ses lèvres, passe sa  langue doucement, enfin il la goûte, et il va pouvoir boire, un peu, bientôt.

Il embrasse son corps, nouveau, inconnu, excitant. Il la retourne sur le ventre, pour embrasser son cul, son dos, sa nuque, lui dire à l’oreille comme elle est belle. La brûler avec son souffle.

Tu veux jouir ? tu veux qu’on baise sans but, juste pour que tu t’imprègnes de moi, et que moi je devienne ton serviteur.

Prends-moi à ta guise ! Caresse moi simplement, quoique tu me fasses, embrasse moi, montre moi ton désir.

Il se perd à nouveau entre ses jambes, lèche, boit, étreint son cul entre ses mains, plonge ses doigts en elle. Elle est brûlante, mouillée, se cambre, se contracte et retient ses doigts en elle.
Il baisse son pantalon, se couvre, et colle sa queue sur son sexe, frotte, glisse doucement dedans, appuie son corps sur le sien.

Il contracte sa queue en elle, en s’enfonçant à chaque mouvement. Elle répond, se contracte sur lui, l’aspire au fond d’elle.

Ne bouge plus, juste ta queue qui palpite en moi, je veux la sentir. Hummm…
Baise-moi maintenant, doucement. Et regarde que personne ne vienne, j’en reviens pas de faire ça.

Le va et vient en elle, cet endroit, là, qu’il touche au bout de sa queue, ses mains sur ses seins et son ventre, rha c’est trop bon !
Putain, j’aime que tu me baises ! Et je veux jouir.

Elle place ses doigts sur son clito, se frotte, se fait monter.

Plus fort, baise-moi plus fort !
Puis ralentis des fois, accompagne moi quand je monte !

Son sexe gonflé devient de plus en plus sensible, elle se ressert tellement quand elle se concentre et qu’elle appelle son plaisir. Il ne sait pas si il va tenir encore longtemps.
Avec son autre main, elle se bâillonne, pas question de s’empêcher de crier, mais il faut quand même que ça ne fasse pas trop de bruit.

Vas-y, continue, je vais venir bientôt, caresse moi les seins en même temps !

Elle se secoue, des cris étouffés s’échappent d’entre ses doigts, elle frémit, tremble.
Il la retourne doucement, colle encore sa bouche sur sa chatte, lape l’eau qui a coulé sur ventre et sur ses cuisses. Il se branle, la respire et la boit encore un peu, les contacts sur ses lèvres lui deviennent insupportables, elle se plaint sans conviction, sans force, en rétractant son bassin, il jouit dans sa main, repu. Sa tête s’effondre sur son ventre.

Leurs mains se joignent. Leur souffle s’apaise. Ils reprennent leur esprit, s’embrassent.

Il nous reste 25 min pour manger. Tu veux quoi ?

Ils se rhabillent, sourient, mangent sans vraiment d’appétit, l’esprit encore embué. L’air frais de cette fin d’été finit de leur vider la tête. Les mots sont rares.

Elle va devoir y aller. Alors ils se recollent un peu.

Tu viens toujours me voir samedi ?

Ben oui, je ne crois pas que je changerai d’avis mainte…

Eh ! Ehoh ! Réveille-toi, faut dormir ma grande ! Tu t’es endormie y’a 10 min, je sais pas à quoi tu pensais, mais tu as fait des bruits bizarres à la fin, heureusement personne n’a entendu, ils rangeaient déjà leurs affaires pour aller manger. Bon on y va nous aussi, sinon on va se taper une trop grosse queue à la cantine.


lundi 27 janvier 2014

Fin de semaine de merde

Première fois depuis novembre et mes vacances que je me sens vide, plus qu’impatient, et moins confiant. Je n’aime pas ça !
Tout allait pour le mieux dans mon esprit, j’arrivais à écarter de mes préoccupations les filles, le cul, les affaires, à attendre sans crainte, et à vivre, et puis vlam.
Vendredi : ma femme m’annonce qu’elle a une invasion de stade 2 et 3, due à des HPV, contractés on ne sait où, on se sait quand, il y plusieurs années.  Et plutôt que de parler d’elle, de ses craintes, et de me dire qu’on est plus ou moins dans le même bateau, elle commence en colère, malgré ses efforts, et en me prenant pour un gosse. Merde ! Je ne dirai pas ce que j’ai envie de dire, parce que ça ne sert à rien, mais franchement… Elle continue ce dimanche soir, en me remettant un batterie de tests, sans savoir ce qu’ils signifient, comme si je ne l’avais pas déjà faits, comme si je ne prévoyais pas mon suivi, alors que putain je ne me suis jamais tant fait suivre, regarder…
Samedi soir ça allait mieux, j’avais remis les choses en ordre dans ma tête, et vérifier certains points.
Dimanche après-midi donc, fin de sieste. SMS de  A. que je vois la semaine prochaine : moi aussi j’ai hâte du we prochain. Je passe la soirée avec mon nouveau copain (aïe), il est assoiffé de sexe, …et des trucs que je n’ose même pas écrire. J’ai l’impression de ne plus avoir de jambes. Putain d’où ça sort cette tristesse entière, je ne comprends pas plusieurs heures après. Vivement demain.
Je ne dis pas que je n’attendais rien, mais je me sentais libre ! Là forcément, ça risque de changer beaucoup de choses.


Soyons clairs, nous n’avons rien promis, juste dit de gentilles choses, nous sommes loin, je suis marié, et puis plein d’autres choses qui compliquent même la plus simple des relations. Je crois que j’espérais plus de temps, que je croyais…des sottises finalement. Je me disais tout le temps que ça arriverait, que Paris tardait trop, qu’il fallait pouvoir approfondir bien des choses, qu’il fallait savoir ce qu’elle ressentait ou pouvait attendre. Je ne suis pas amoureux, c’est déjà ça… Mais bon, je croyais à quelque chose, et d’un coup ça paraît loin. Lui dire quoi ? Y’ a rien à en dire, c’est la vie, elle doit penser à elle.
Je me demande ? Ma nature profonde, ne jamais prendre vraiment non plus, sauf en de rares cas, n’est-elle pas un handicap ? Et si je l’avais vraiment prise, la plupart des hommes l’auraient fait, surtout qu’elle me l’a proposé deux fois au moins de manière très docile. Vu ce qu’elle a vécu, et les discours de ma femme, je suis naturellement inhibé avec elle, avec toutes. Ai-je manqué de cran, de folie ? N’aurais-je pas dû faire le nécessaire pour la revoir plus tôt ? Qu’aurai-je donné en retour ? Parce que de toute façon, je ne suis pas célibataire. Marié et en manque de corps contre moi, d’esprit féminin dans ma vie. Quel paradoxe quand même !
Je n’ai plus grand-chose à lui offrir si elle a un mec. Même de « mon aide », elle n’aura plus besoin.
Ce n’est pas grave, mais elle me plaisait vraiment, même pour une maîtresse, j’aime les relations qui durent et qui deviennent fortes.
Paris la semaine prochaine, j’ai peur d’être mal à l’aise, de ne pas trouver ma place,  ce que j’ai à lui proposer lui semblera sans doute vain maintenant. Et elle, elle n’aura pas l’esprit libre, elle sait aussi à quel point elle me plaît par principe. Finalement, être bien élevé ne change rien, je ne suis qu’un de plus, parmi tous ceux qui attendent ses faveurs.
Mes fantasmes de secours ne suffisent pas ce soir ! Argh !
Deux heures après, dans un cercle particulier, apparaît le nom de O., ma première maîtresse phénoménale, elle était mariée à l’époque. Je creuse avec celui qui avait l’air de savoir : tu as des nouvelles donc ? Pas trop depuis 3 ans, mais elle va bien, remariée, un enfant, pas loin d’ici. Elle m’a dit que ça a été compliqué avec toi. Ouaih, j’ai été un connard avec elle. Elle m’a bien taraudé aussi.
Enfin je l’ai perdue, et elle vit la vie que je lui proposais, avec un mec qu’elle a connu bien après moi. C’est la goutte d’eau ! Putain de vie de con, y’en a-t-il une qui me convienne ?


Adam.

dimanche 26 janvier 2014

Collection de chimères

Le temps passe, j’ai de drôle d’idées dans la tête depuis que j’ai revu A. Pas forcément celles que vous imaginez. Et dans ce flot joyeux de pensées saugrenues, la dernière à se faire entendre très fort est d’aller dans un endroit que j’apprécie pour le plaisir des yeux au moins, faire quelques repérages d’objets, et tenter d’y rencontrer une « connaissance » assez inaccessible.

Arrivé dans les lieux, je suis surpris du peu de monde. J’ai connu des soirs plus glorieux. Je fais le tour, me renseigne, fâcheuse nouvelle, elle n’est pas là. Ça complique les choses.

Mon petit tour fut surprenant, les filles sont très accrocheuses, d’emblée un mec tente de me vendre un show d’enfer. Voyant que je n’ai pas l’air impressionné, limite septique, il me promet duo lesbien, femme fontaine, actrice porno qui n’a pas froid aux yeux, que je pourrai toucher et voir de très près sous tous les angles. Bon dis comme ça, ça devient impressionnant, je ne l’imaginais même pas réalisable, certains tarifs ne sont pas affichés… Je me demande si c’est légal ? Je demande même s’il ne me ment  pas un peu. Je passerai sur les détails, histoire de ne pas trop en dire, j’ai été trop bien accueilli pour mettre ces gens en difficultés. Plein d’autres tentations s’agitent autour de moi, brunes, petites, blondes, grandes…

Mais ce sera finalement les premières que j’ai vues, les deux filles sont sympas, gracieuses. Je m’engouffre derrière le rideau, m’installe. Musique, le lap dance commence. Très vite mes yeux se fixent sur la brune, son regard est plus soutenu, elle bouge divinement, prend tout l’espace sans effort ; je dois penser à regarder la blonde, je ne voudrais vexer personne. Et puis c’est elle qui se laissera toucher si j’ai bien suivi. Elle se rapproche, m’embrasse la joue, m’effleure, passe vers mes lèvres, laisse sa place à son amie, et ainsi de suite au fur et à mesure qu’elles tombent leurs sous-vêtements, dansent, se caressent et s’embrassent. Leurs seins nus, refaits, deviennent régulièrement l’horizon restreint de mes yeux. La blonde s’assied sur moi, prend mes mains, les passe sur ses hanches, la base de ses seins, se relève, colle son cul sous mon nez. La brune prend sa place, assise sur moi à son tour, elle guide mes mains sur elle, les accroche à ses seins, ils sont tendus, parfaitement ajustés à sa taille de guêpe, soyeux. Je commence à chauffer, je bande vraiment.
Elles passent aux choses sérieuses, se lèchent, la brune gémit dès qu’elle se fait toucher. Elles se rapprochent, se caressent devant moi, s’asseyent sur mes jambes, se godent toutes les deux, la brune revient sur mes genoux, remet mes mains sur elle, les accompagne. J’ai le nez dans ses cheveux, elle sent bon (elles sentent toujours bon et sucré). Elle plante ses genoux sur mes jambes, se hisse, et voilà sa chatte devant ma bouche…rha… j’ai les mains sur sa taille. Elles repartent, dansent, se touchent encore en alternant les pauses. La brune revient, je sens des petites gouttes arriver sur ma main, puis sur ma jambe, mon pantalon semble un voile bien fin, il est humide en quelques secondes. Elle en a mis partout, ça m’excite complètement, je fais mine de m’en plaindre. Ça sèche vite, dit-elle. Elles m’allongent, la blonde descend son cul au-dessus de mon visage, met un gode dans sa chatte et approche l’autre extrémité de ma bouche, elle  manque de fermeté dans son geste… Je ne suis pas une poupée, elle devrait y aller franco. Je ne sais plus trop si on fait mine, ou si elle veut vraiment se branler. La brune la remplace, merde, ma femme va me tuer si je me fais asperger.
Je l’attrape par le cou… humhum, euh niveau MST, tu n’as rien à signaler ? Je suis désolé, c’est compliqué, mais je ne sais pas si je peux te laisser jouir sur mon visage, ma femme pourrait être très en colère après moi. Je ne l’aurais pas fait sans t’avoir demandé la permission…et je me fais suivre comme il faut.
Elle me relève, le show reprend, elle s’assied sur moi, se colle à mon torse, ondule, reprend mes mains, puis quand je les ai posées sur elle, les lâche, et me laisse naviguer à ma guise, accompagner les mouvements de son bassin, toucher ses cuisses. La blonde prend sa place, mais contient davantage mes mains.
Une bise sur chaque joue, fin. Photo.


Même mon téléphone pourtant loin de moi est mitraillé de petites gouttes. Je la taquine… vraiment partout ! elle s’excuse… Non, c’est un fantasme pour moi…
Elles me demandent si ça m’a plu… oui ! Mais c’est passé très vite. On peut te proposer un peu plus encore, on te met torse nu, on se branle sur toi et … euh oui, je vais déjà laisser retomber un peu, on peut prendre deux minutes pour en par... Leur collègue débarque pour m’emmener boire un verre.

Il est lap dancer, acteur X dans des petites productions principalement. Je lui pose pas mal de questions.
Il m’encourage à reprendre un show. T’es un bon vendeur ! Mais je vais déjà aller fumer une clope. Une troisième danseuse vient jouer la jalouse… et moi je n’ai pas le droit de danser pour toi ? Euh ben c’est-à-dire que je ne veux pas faire de peine, mais non désolé. Je me sauve en souriant.

Je regarde divers objets, le choix est limité. Je ressors fumer, m’attarde devant la séance photo d’une amatrice.
La différence avec les pros saute aux yeux, elle est pourtant très jolie, mais son corps  n’est pas tonique, sa peau est imparfaite même de loin. Elles doivent passer un temps fou à se préparer et à s’entretenir. Il m’arrive de lire parfois que les personnes qui travaillent d’une manière ou d’une autre dans le sexe préfèrent avoir des partenaires expérimentés, plus pros finalement. Même ma femme finalement dit ne pas avoir de temps à perdre avec les débutants. Moi je m’en fiche, et pourquoi se restreindre à une seule sexualité ?

L’envie revient, de plus en plus forte. Je vais reprendre un show avec toi, la totale. Et avec L aussi ? Non, juste toi.
En route.
C’est plus simple avec une seule fille, elle a toute mon attention. Elle enchaîne les figures obligatoires rythmant ce genre de show, avec ses pas inamovibles. Je voudrais la voir nue tout de suite. Patience… Elle m’invite à retirer sa culotte, je m’exécute. Recto… verso… les collines et vallées de chair agrippent mes yeux. Assise  sur moi de nouveau, elle m’attrape encore les mains. Je la caresse avec plus d’application et d’envie que tout à l’heure, explore un peu plus son corps ; finalement le lap dance, ça  peut être ultra chaud. A peine s’effleure-t-elle qu’elle a l’air de jouir. A ce point ? Ben oui, je suis multiorgasmique, mon mari m’a débloqué un truc et depuis… Je ne sais pas si je pourrais faire ça sinon. Elle lance de petits gémissements, qui se font forts et aigus par intermittence.
J’ai fait la gauche toute à l’heure ? Je fais la droite ? Euh, je voudrais que tu coules sur mes mains. D’accord. En coupole elles reçoivent son plaisir. Tout ça ! Je frotte mes mains l’une contre l’autre, voilà un de mes grands fantasmes qui se réalise… orgasme cérébral... Je suis gentiment exalté, la tête vide.
Elle s’assied encore sur moi, c’est ainsi que je la préfère… j’ai toujours le droit de la toucher, la voici glissante de partout. Elle s’appuie contre moi. Merci, c’était très agréable, tu n’imagines pas à quel point j’aimerais que tu le fasses sur mon visage. Sérieux ? Oui. Je ne sais pas si je pourrais. Gros coup de chaud. Enfin si tu veux…mais ça n’est peut-être pas raisonnable avec ta femme. Non il ne vaut mieux pas en effet, pis tu m’as déjà assez excité comme ça.  Elle se relève.  Tu as l’habitude de faire cet effet n’est-ce pas ? Oui.
Elle danse encore, embrasse ma joue. Fin. Je lui demande si je peux lui remettre sa culotte, pour profiter encore un peu d’elle. Dans quel sens va ce petit bout de tissu ?
Nous parlons un peu libertinage, vie de couple, photo. Je la remercie, l’embrasse. Tu peux repasser encore si tu veux. Oui je sais, mais ça va peut-être faire beaucoup pour une seule soirée. Tiens voici mon mari…

Parce qu’il faut en parler : j’ai essuyé mes mains dans une lingette désinfectante  avant même de sortir, puis j’ai filé aux toilettes pour me laver les mains plus sérieusement ! Ma femme a fini par faire de moi un  hygiéniste, à raison sans doute.

J’ai faim, je retrouve son collègue au bar. Tiens, alors ton deuxième show ? Très bien. C’est un cadeau pour elle dans le sac ? Ah non, c’est en prévision d’une soirée spéciale, tu sais on n’en a parlé tout à l’heure. Pis non, je ne vais pas lui offrir un cadeau, elle pourrait mal le prendre. Elles ont l’habitude, ça arrive.
Tu retournes la voir quand même ? Oui, je crois que je vais me laisser tenter encore. Viens c’est moi qui les ravitaille, c’est le premier repas de la journée. Je ne sais pas, vous avez peut-être envie de souffler. T’inquiète, la soirée est calme, c’est cool.
Je l’accompagne, c’est vrai que c’est agréable de pouvoir connaître un peu ces drôles de libertins, ils sont normaux, dans l’échange, dès lors qu’on a l’air fréquentable et qu’ils ont un peu de temps.

Une clope, et j’y retourne, après il sera tant de partir. Je la retrouve avec son homme à l’entrée. Tiens, ça tombe bien je te cherchais. Tu veux un autre show ? Oui ! Elle grille la petite file d’attente devant nous, pas moi, je ne suis pas une danseuse… Elle me fait la politesse de m’attendre, j’aime bien les gens prévenant.
Je choisis un show plus soft, sans gode, sans éruption.  Me revoilà devant elle. Une fois nue,  elle se met à quatre pattes, son cul tourné vers moi, je me vois en train de manger son entre jambe.  Re coup de chaud.
Assise sur moi, elle se cale plus que les autres fois, enfin c’est plus doux, elle bouge moins vite, appuie sa tête contre la mienne, frémit un peu sous mes caresses. J’ai l’impression d’être avec une maîtresse. J’aimerais savoir ce qu’elle ressent  dans ce genre de moment, n’est-elle pas blasée ? Pourtant les yeux fermés je me sens plus proche d’elle que de certaines femmes avec qui j’ai libertiné. Finalement peu importe, c’est extrêmement doux et excitant. Du plaisir de l’illusion.
Cette fois c’est la fin, je lui demande une photo dans cette position si… offerte et animale !!


Je l’embrasse, rassasié. Nous parlons un peu encore, quelques détails sont drôles. Je me demande si le sort s’amuse de moi, ou si le hasard continue d’être mon pote. Je ne peux rien dire de précis, mais je pense que je la reverrai, pour des photos, dans un cadre pro. Le fait qu’elle n’habite pas loin de A. me fait me demander si tout ça n’est que coïncidence, ou bon présage. Son corps est magnifique, elle sait poser, elle n’a pas froid aux yeux, j’espère que je serai à la hauteur. Vivement le printemps.

C’est con à dire, peut-être incompréhensible, mais c’est le genre de soirée qui me rend heureux, simplement. Je suis léger, d’autant plus que personne n’est là pour me juger.
C’est une femme que je veux connaître, pour ce qu’elle m’y autorisera. Elle a l’air saine, vivante, énergique. Et puis c’est une sorte de déesse finalement, douée pour tourner la tête, animale, jouisseuse, exsudant son plaisir à l’envie. On dirait qu’elle jouit pour toutes celles qui n’y arrivent pas.

Je repars chez moi saturé d’endorphine. Je ne suis pas loin de la jubilation en remarquant sur la braguette de mon pantalon la trace de ses coups de reins appuyés. Ben oui je suis un cochon.
Et vous savez quoi, le matin, c’est son parfum qui m’a réveillé. A se coller à moi avec application, elle a marqué mon t-shirt de son odeur. La vie est douce, futile, je repense à son corps, je bande.

Pourquoi mon père ne n’a pas emmené voir ce genre de filles à 18 ans. J’aurai tellement appris sur moi, sur mon désir, sur les femmes.



Adam.

jeudi 23 janvier 2014

Anniversaire

En ces temps de célibataire, je creuse un peu plus mon côté obscur. Je ne sais rien de l’avenir, il m’est difficile de savoir. J’aime encore ma femme, mais elle ?
Je suis malheureux de voir ma fille souffrir, je trouve ça dégueulasse. Je me dis que le discours ambiant qui banalise le divorce est une sottise, un refus des adultes que nous sommes de nous engager vraiment. Ainsi, pour se rendre la vie plus facile, pour croire encore à la vie dont ils rêvaient, pour frétiller à nouveau avec d’autres, beaucoup d’entre nous reportent leurs frustrations d’adultes sur leurs enfants. Ils les ont mis au monde dans une famille, puis décident quelques années plus tard de détruire ce monde, quoiqu’on en dise épanouissant pour leur progéniture le plus souvent. Et pour souffrir moins, ne plus faire de compromis, ils imposent des choix brutaux, et finalement malveillants à ceux qu’ils ont faits vivre. Je ne veux pas divorcer pour ma fille, et je trouve ma femme égoïste. Tout cela n’a plus de sens, elle m’a choisi, désiré, aimé à l’impatience, attendu même à l’excès, en sachant et en appréciant celui que j’étais, je n’ai jamais menti, ni caché qui j’étais, j’ai abandonné bien des envies, des amis, des projets. Quand on vient de loin, on réussit rarement tout en une fois. Il ne faut pas lâcher le but final, mais savoir lâcher sur d’autres choses. C’est une question de survie. J’aime les gens qui entreprennent dans la vie, et qui ne renoncent pas.
Me voilà donc à chercher ceux qui ont de l’énergie, qui regardent devant,  et à me confronter aux pensées et aux actes qui vont de pair. Agir encore, allez vers les gens, entrer en relation et voir.

Et je connais une jeune entrepreneuse ravissante, sociable… que je voulais revoir. Il semble que ce sera  possible, dans des conditions, disons amicales. Je me demande si elle a envie de creuser, comme moi, pour voir, pour en profiter. Elle aussi sait déjà à peu près tout de moi, et de ma femme… Le mystère est dangereux, je ne l’aime pas. J’ai une femme et une fille, je me dois d’être prudent. Et ma vie est assez compliquée pour ne pas l’imposer à quelqu’un sans prévenir… j’ai déjà lu des mails incendiaires entre ma femme et mes maîtresses, pfioufff.
Je l’appelle pour prendre de ses nouvelles, pour reparler de ce possible rendez-vous, un peu fébrile. Les minutes filent, nous nous racontons les dernières infos… Elle viendra dans quinze jours. Nous établissons un plan de distraction et d’introspection pour un week-end, un peu court. Je suis presque obligatoirement avec ma fille chaque dimanche après-midi, ma femme passe la chercher vers 18h00. A bientôt, fin. Devant le calendrier, je me rends compte qu’elle va venir le jour de mon anniversaire. Ben mince, ça c’est de l’acte inconscient ! Dirait ma femme.
Cela étant je m’en réjouis, ma femme est si loin, se veut si libre. Je n’aurai jamais espéré cela le jour où j’ai débuté mes recherches animales, juste pour essayer. Ben voilà, je veux vivre ce genre de choses, et l’argent n’est définitivement plus un problème dans mon esprit. Je me dis qu’en plus, d’autres aventures m’attendent bientôt. Et puis comme ça j’ai des fantasmes de secours…
J’ai l’impression d’un chemin initiatique qui me tombe dessus, depuis des années finalement, une quête perpétuelle du plaisir, mais je veux aussi jouir de la tête. Alors il me faut des filles à part, je crois que j’ai quelque chose du cochon de Marcella Yacub. Je me dis depuis longtemps que ce n’est pas grave car je ne suis pas le seul ; même du côté des femmes il y a de nombreuses adeptes. Enfin du point de vue du nombre, parce qu’en fait nous sommes statistiquement ultra-minoritaires, nous ne serions que 2% de la population à mener ce genre de vie. Et pourtant le HPV prospère presque partout. Va comprendre Charles !
Au fond de mes bois, dans un hiver à peine froid, je finis les travaux, je range encore, j’en ai rarement envie en ce moment. Je prépare le rendez-vous en faisant des choix à effet papillon (vous n’imaginez pas à quel point). Par exemple,  pour éviter toutes perturbations cosmiques féminines (c’est la façon la plus diplomate de le dire), j’ai menti à ma femme, en lui disant que j’irais chez des potes assez loin d’ici, que je ne serais pas disponible. J’ai mis des fleurs dans la maison, celles que mon amie aime, parce que j’ai eu le temps de les chercher, d’acheter les vases que ma femme n’a jamais su mettre à la maison…
Le hasard devient un ami, parce que j’ai du temps, c’est assez troublant, j’ai du mal à trouver mon équilibre dans cette nouvelle vie. J’ai l’impression de trop en profiter et pourtant j’assume aujourd’hui tous les choix que je fais. Peut-être qu’il faut du temps, les bonnes personnes. Je me dis que ça va venir, sans savoir encore trop comment, pour l’instant tout est flou.

L’hiver à peine froid me met tout de même en retard par des voies imprévues. Grrr !  Je la retrouve à la gare, je l’embrasse sur la joue, je contiens ma fièvre. Nous filons à la voiture. Distraits par tout un tas de choses, nous enchaînons en vrac tous les trucs à nous dire. Je l’emmène manger dans un petit resto italien, souvent vide, alors que pourtant c’est bon, simple, surprenant, divertissant. Elle les charme avec quelques sourires, parle d’Italie avec ce couple qui va chercher ses produits là-bas, s’attarde sur des masques vénitiens, des affiches de films, dont celle de la Dolce Vita, avec la fameuse fontaine. Le repas est agréable, je retrouve la femme que j’ai quittée il y a quelques semaines, elle a largué son mec, et semble encore plus décidée qu’avant à ne plus se laisser emmerder, même si elle affirme qu’elle attend son Homme à elle. Nos soucis nous sont légers ce soir, la vie est douce. Nous passons pour des amoureux, c’est drôle, et tellement plaisant d’être avec elle.
A la fin du repas, ses yeux repartent en chasse dans le restaurant, puis dans la boutique au rez-de-chaussée, quelques bouteilles de «soda italiens » exotiques, stylisées, rehaussées de jolies pin-up, l’amusent beaucoup. Tu les as décapsulées tes petites pin-up depuis ?
Nous rentrons, ma femme devient pénible en mode SMS, après des réponses courtes, puis espacées, puis directes, je coupe mon portable. Je veux être tranquille. A. s’installe, je m’affaire, nous reprenons nos discussions, explorant notre sommaire nocturne. Nous fumons, grignotons, buvons (de la tisane), elle part se changer, revient en nuisette, et petite laine version glamour, même contre la cheminée elle a froid. Il fait froid dans mon pays, des fois jusque dans ma maison. Ses hormones semblent lui travailler un peu le ventre. Elle se montre à moi, tu veux voir mes seins ?… les voilà libérés… je les touche un peu, les embrasse doucement, puis les recouvre de tissu, il est assez tôt, et puis je veux la regarder encore, lui parler. Je me demande si son  ventre ne l’embête pas trop pour se faire secouer encore en plus. Nous continuons notre soirée sous la couette déjà, mais encore habillés, assis, sages. Les petits plaisirs plus ou moins artificiels se succèdent, elle demande un truc spécial, je lui propose des biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip, double dose, ça finit par venir, d’abord doucement, puis plus fort. Nous nous étalons, préparons la mise en veille. Défi improvisé, la voilà qui fait sa fille qui ne veut plus bouger. Et de me tordre et m’y reprendre pour mettre le canapé à l’horizontal. Elle rit, fort, et semble même ne manifester aucune pitié, ni pour moi, ni pour le canapé, qui crisse et se bloque. Bouuu….clic…gressss !…clac.
J’abandonne mes fringues, pas toutes J. Je la rejoins, nous parlons, fumons encore, il est très tard, nous nous endormons. A un moment, elle me dit que je n’arrête pas de la toucher. Je suis confus, voilà que mes mains courent sur toutes les filles qui dorment à mes côtés. Elles ont eu la décence de ne pas aller partout, c’est déjà ça ! Je me retourne, me répète : ne la touche pas, ne la touche pas ! Je la désire, mais le sexe n’a pas le même goût pour elle ; et dire que ma femme me trouve trop esclave de mes pulsions. Je ne suis pas frustré, j’ai juste une terrible envie d’elle. Ça me rappelle les nuits passées avec ma trop jeune maîtresse, elle avait beau être nue à mes côtés chaque fois, jamais je n’ai couché avec elle, me contentant de la lécher et de bander des heures. Le sommeil revient vite.
Le jour pointe quand je me réveille, je guette ses mouvements…rien…je me rendors.
Cette fois il est tard, elle dort toujours. Nous avons beaucoup voyagé dans le temps hier, c’est fatigant. D’habitude c’est moi qui dort longtemps dans ces moments. Serai-je le repos de la guerrière ?
Elle se réveille, je l’informe que nous sommes en retard sur notre planning. Pas grave dit-elle, je ne pars que demain. Petit-dèj, et autres affaires matinales.
Elle s’installe pour écrire et me montrer des trucs, j’ai à peine le temps de m’assoir vers elle, que Bam BamBAMBAMBAM, la porte fenêtre de la cuisine résonne. Ma femme débarque récupérer des affaires. Je ne suis pas seul ! Hein ? Tu te moques de moi, et mes messages…et….pis…poufiasse...tu lui dis de partir…Non. La colère se déversa, d’autant plus que je n’avais jamais mis autant de fleurs dans le salon. Oups ! A. essaie de lui parler, en vain. Elle tombe à genoux. Nous parlons. Elle part.
Je suis navré pour A, qui en plus en avait rêvé cette nuit. Et nous n’avons pas travaillé.

Nous partons pour notre dégustation, ma cousine est tout de suite à l’aise, le vin est bon, A. préfère les rouges. Ma cousine n’a jamais été aussi limpide sur sa vie maritale, condamnant la plupart des « femmes d’aujourd’hui ». A. sort téléphoner, ma cousine me dit : c’est une fille comme ça qu’il te faut ! Oh là cousine, y’a du monde sur les rangs, pis j’ai une femme pour l’heure.
Le temps tourne, mes cartons dans les mains, je  la salue une dernière fois, la remercie. Je ne rencontre personne à qui elle ne plaît pas. Mon impression se confirme. Je me demande ce que ça fait de vivre aux côtés d’une femme comme elle, comment ne pas s’inquiéter de tous les désirs qu’elle peut déclencher, même chez les femmes des fois. La mienne le fait à sa guise, mais sous le manteau, elle se cache des regards le plus souvent, coupe court, au point d’être souvent désagréable.
Revoiture pour 10 min. A la campagne, tout est toujours un peu plus loin. Pas le temps de visiter la ville, de toute façon il ferait trop froid dehors. Nous descendons au caveau, nous voilà parti, après un peu d’attente, avec un couple de retraités, et la maîtresse du jour debout devant la grande table blanche et brillante, pour trois heures d’initiation aux vins d’ici. Peut-être que je le raconterai un autre jour, mais pour faire simple, nous apprenons à reconnaître des odeurs variées, des goûts, puis testons une dizaine de vins avec un certain cérémonial à chaque fois : la couleur, l’odeur, puis tout ce qui ébranle notre bouche, la mise en mot de chaque impression. Le vin est une réjouissance, même quand on recrache presque tout comme ce soir. Le cours a été efficace, je n’ai jamais tant ressenti les détails, les assemblages (au sens figuré). Je me suis dit que le vin de mon cousin était supérieur souvent à ceux que j’ai goûtés ce soir. Certains sont même décevants.
Nous sortons instruits et curieux, elle m’offre le restaurant pour mon anniversaire. Un excellent japonais avec une petite touche française pour certains plats. Elle voulait sortir, mais son ventre se réveille. Elle grimace un peu. Il est déjà 21h00. Je l’invite à rentrer pour son confort, elle accepte avec le regret d’écourter la soirée.
Le canapé c’est bien aussi, surtout quand notre corps demande un peu de repos. Elle a de plus en plus mal. Je crois entendre ma femme après qu’innocemment je lui ai proposé du paracétamol. Et puis je n’ai même plus de quoi faire des mélanges d’huiles, ni le petit traité médical qui va avec. Nous fumons, couchés l’un contre l’autre, ma main sur son ventre, nous parlons encore, c’est vrai que la journée a été plus que remplie. Mon désir se réveille ; je suis tellement bien dans ses bras ! Puis il se met en sourdine, un bruit lointain, et très localisé physiquement. Elle se blottit contre moi, je l’invite à se déshabiller, elle refait sa fille qui ne veut plus bouger. Je ne me mêlerai pas de la dessaper, je n’oserais pas. Elle marmonne des fois, se cale de plus en plus. Elle s’endort. Je mets la maison en sommeil, me recouche à ses côtés, fume. Je m’endors par paliers de moins en moins conscients.

Cette nuit j’ai été sage, je me suis réveillé 30 min avant le réveil, nous n’avons pas le temps de traîner. Un train nous attend, enfin sans vraiment nous attendre justement. Et elle est du genre chipie qui prolonge les derniers instants. C’est très agréable, mais je suis le préposé de Madame pour ce qui est de la présenter à l’heure à son train. Elle finit par prendre de quoi soulager son mal de ventre. Mine de rien nous débriefons le week-end, tout en préparant notre départ. Et pour l’instant, que du positif, beaucoup d’affection, envie de se revoir en ami et plus si affinités. Je l’approche à peine, si on s’embrasse en plus toutes les cinq minutes, on n’y arrivera pas. On y va ?... T’es bientôt prête ? … Bon cette fois on doit partir !
Nous arrivons à l’heure, c’est le moment le moins agréable, la fin du vortex émotionnel. Nous revoilà bouche-à-bouche, une dernière fois. Une fille qui m’embrasse autant de toute façon, je ne résiste pas.

Je retourne à ma vie, apaisé. Je ne pense même pas trop à ma femme dont j’attends la contre réaction. Une petite voix en moi espère que ça lui a été très désagréable. Tais-toi petite voix, ça n’est pas constructif !
Finalement ça a débloqué un truc, nous reparlons, pas sans excès, mais enfin c’est un début, nous commençons notre thérapie commune.
Je me demande d’ores et déjà si je pourrai revoir A., parce que mine de rien, si ma femme a des exigences, je n’aurai pas le choix. Deux minutes après : non y’a pas moyen, je ne céderai pas là-dessus dans les mois à venir.
Ça sent le mal de tête cette affaire…


Adam

vendredi 3 janvier 2014

Les trop jeunes filles

Soyons sérieux, combien d’entre nous ne sont pas libidineux ou simplement à réactions animales : filles=sexe. Bon je sais, j’exclus par cette équation les homos, et tous les vrais tordus qui se sont crées d’autres égalités (genre petits garçons, fillettes, femme à assassiner…), mais je ne peux pas vous parler de gens que je ne comprends pas. Et je ne fais aucun amalgame entre les homos, et les autres, que les choses soient claires, je suis juste incapable de comprendre comment un homme peut aimer un autre homme. Je fréquente pourtant des homos, des bi, mais je ne les comprends pas. J’ai déjà eu des propositions, d’une insistance que je ne me suis jamais permise avec les filles, genre le pote bourré qui essaie de me coincer dans un coin de sa cuisine, croyant que mon amitié pour lui pourrait être plus. Je vais te faire aimer les hommes mon petit ! Après l’avoir repoussé deux fois, j’ai dû lui promettre mon point dans sa gueule, s’il insistait. Je ne m’en suis pas offusqué, j’étais presque désolé même, mais non y’avait pas moyen. C’est toujours un bon pote, lui je crois que ça le frustre un peu. Enfin bref.
Donc notre propension primitive à renifler les filles, les jeunes, qui semblent en bonne santé, qui sont attirantes (phéromones ?), qui rentrent dans le jeu, parce qu’on veut de la promiscuité, et des descendants, est toujours à la source de nos rencontres. On n’a beau avoir inventé la capote, ne plus forcément vouloir se reproduire (plus les gens vivent longtemps, moins ils font d’enfants), on reste addict aux gestes reproductifs.
Et dans la vie de tous les jours nous croisons des femmes, la plupart du temps ça se passe indifféremment, mais des fois, elles sont trop jeunes pour qu’on ait « moralement » le droit de les désirer du plus profond de notre cervelet. Ça m’est arrivé régulièrement, mais là c’est le cas parfait.

Je cherche un bien immobilier… Je ne savais pas que c’était à vendre, je ne savais pas que c’était aussi grand, aussi plaisant. Les parents sont absents, une jeune fille m’ouvre, genre 14-15 ans, à peine plus habillée qu'une figurante d'un clip d’Eric Prydz (Call on me), maquillée. Avant même que j’aie le temps de dire bonjour, je sens l’inconscient animal se réveiller, se signaler à mon être conscient. Je reprends mes esprits dans le 10eme de seconde qui suit. Je parle de ce qui m’amène, elle me renseigne, elle est très souriante, très intimidée par moment, pas trop au courant de la vente, un peu ailleurs. Quand nous parlons, je suis tout à fait dans mon rôle, je la regarde sans excès, sans envie. Mais lors de la visite, des petits bouts d’elle me donnent des envies, ses petits seins tendus vers le ciel, malgré un soutien-gorge et un t-shirt,  son cul déjà tout rond dans son leggins extra-fin, le bas de sa nuque, un peu musclé, tonique.

Si j’étais un homo erectus, avec une vie courte, violente, froide, il serait normal que ce genre d’envies se réveille : une jeune femelle sans défense, passive, je l’enlève à son clan, elle intègre le mien, et en devient une reproductrice saine, elle me tient chaud la nuit.

Mais là zut, quand même ! Je surfe sur internet, mais mes organes reproductifs, mon ADN, mes désirs primaires, et tout ce que je ne sais pas, continuent de me donner des élans pour les trop jeunes filles.

Le désir est pesant par moment, pas à cause de ce je ressens, mais de ce que les autres ressentent, ou la société.  En l’occurrence, je n’ai le droit ni d’avoir du désir pour une adolescente de manière courtoise, ni le droit de lui dire, ne parlons même pas du reste. Et puis si tiens : un mec que je connais bien me raconte comment il aimait les jeunes cochonnes quand il avait 17-25 ans, sans détails,  mais avec des mots limpides. Il ne faudrait pas qu’un vieux tourne autour de sa fille de 14 ans maintenant. Voilà ou en est, quand un petit connard de 17 ans enchaîne dans son pieu, ou dans des endroits plus sordides, les minettes de 15 ans, tous les parents trouvent ça normal. Mais si un mec trop vieux prétend s’amouracher, ou plus, d’une fille trop jeune, il est forcément un monstre, un prédateur. Je trouve que tout le monde y perd. Si j’avais vécu en ville, je me serais payé une pute à 15 ans, une régulière de 20-25 ans, pour apprendre plein de trucs. Et je n’aurais pas été abusé, elle n’aurait pas vidé mon compte en banque, ne m’aurait pas rendu dépressif, parce que j’étais déjà responsable de mes actes. Et je le revendiquais. Manque de bol, je suis en né à la campagne, et j’ai découvert avec trop d’à-coups irréguliers les filles de mon âge, plus gauches.J

Je suis parti donc très sagement, sans m’en inquiéter, avec juste des petits frissons dans l'échine, parce que je sais reconnaître d’où viennent mes envies.

Mais ça m’a fait repenser à un rêve que j’ai fait il y a peu. Un mariage, pleins de gens que je ne connais pas, un lieu que je ne connais pas. Deux jeunes filles de 13-14 ans qui minaudent, comme le font un certain nombre d’entre elles, sans le savoir, pour s’exercer dans leur rapport aux autres et aux hommes plus vieux, qui par définition ne peuvent pas être leur amant pour de vrai. Sauf qu’à la fin de la journée, quand les lumières s’éteignent et que tout le monde va se coucher, elles rappliquent vers moi, dans une grande salle aux recoins nombreux, ou plein de formes se rajustent pour la nuit. Elles se glissent dans ma couche improvisée, une de chaque côté. Je commence à me dire que quelque chose cloche, parce que dans la vraie vie je ne me mets pas dans ce genre de situation, mais je ne suis pas conscient de mon rêve, et il me semble que finalement rien n’est grave.
Celle de droite, la plus jolie et tactile, se redresse dans l’obscurité, et se met à se trémousser sur ses genoux, en culotte et mini t-shirt, elle rapproche son bassin de ma bouche, frotte sa culotte sur mon nez. Je lui demande si elle se rend compte de ce qu’elle fait, elle me répond que ce n’est pas parce qu’elle a 14 ans qu’elle n’a pas envie de cul. Tu ne sais pas ce que c’est. Non, mais je veux apprendre, parce que mon ventre me brûle des fois. Et tu as déjà réfléchi à ce qu’il pourrait t’arriver, vu que tu ne connais rien. C’est pour ça que je suis là, t’as l’air gentil. Lèche-moi doucement, je veux savoir ce que ça fait. Elle se met à quatre pattes, son cul a portée, et bouge doucement. Toujours pas d’alerte consciente, personne ne bouge même autour de nous, et j’ai envie de la lécher. Je l’attrape, écarte le tissu, la lèche un peu. Voilà, tu sais ce que ça fait. Non encore. Non, tu sais ce que je risque si on se fait prendre, si vous en parlez, j’en ai déjà trop fait. Et pourquoi on irait se plaindre ? Tu nous fais pas confiance…long dialogue sur le bien, le mal, les hommes, les femmes, l’amour, le sexe… la nuit blanchit au loin. Elles se taisent enfin. Celle de gauche : embrasse-moi ! Non ! Je n’ai rien eu moi, c’est dégueulasse. Et hop, j’ai une langue dans ma bouche, avec au bout une gorge ricanante et un regard joyeux. Je la caresse, une main dans sa culotte, sa copine me caresse le dos. Bon ça suffit maintenant, vous ferez tout ça avec des mecs assez jeunes pour vous. On n’aime pas les jeunes. Stop quand même ! Elles se collent à moi au petit jour ; elles se planquent sous la couette quand nos codormeurs se réveillent. Elles se rhabillent quand ils vont déjeuner, m’embrassent , rient comme idiotes en partant. A tout à l’heure Adam.

Je me réveille ; putain de merde de rêve à la con ! J’y ai vraiment cru, c’était trop bon de pouvoir faire ça sans rien risquer, pourtant j’ai été presque sage. Et dans la vraie vie, je lécherais une fille de 14 ans ? Euh, non, pourtant je l’ai déjà fait, mais je n’avais que 25 à l’époque. Aujourd’hui je ne pourrais plus, pas par moralisme, mais d’abord parce que ma femme ne me le pardonnerai pas (c’est déjà une bonne raison J), et puis parce que la sexualité m’interroge trop en ce moment.

Adam.


jeudi 2 janvier 2014

Expériences de laisser penser







Le cannabis, c’est une question de dosage !
Je laisse ceux qui passeront ici tirer leurs propres conclusions, et j’expliquerai plus tard comment tout ça est arrivé.


Deux soirs différents, deux options.

  
Je l’ai baptisée « ma maîtresse de salon ».

Adam.