vendredi 3 janvier 2014

Les trop jeunes filles

Soyons sérieux, combien d’entre nous ne sont pas libidineux ou simplement à réactions animales : filles=sexe. Bon je sais, j’exclus par cette équation les homos, et tous les vrais tordus qui se sont crées d’autres égalités (genre petits garçons, fillettes, femme à assassiner…), mais je ne peux pas vous parler de gens que je ne comprends pas. Et je ne fais aucun amalgame entre les homos, et les autres, que les choses soient claires, je suis juste incapable de comprendre comment un homme peut aimer un autre homme. Je fréquente pourtant des homos, des bi, mais je ne les comprends pas. J’ai déjà eu des propositions, d’une insistance que je ne me suis jamais permise avec les filles, genre le pote bourré qui essaie de me coincer dans un coin de sa cuisine, croyant que mon amitié pour lui pourrait être plus. Je vais te faire aimer les hommes mon petit ! Après l’avoir repoussé deux fois, j’ai dû lui promettre mon point dans sa gueule, s’il insistait. Je ne m’en suis pas offusqué, j’étais presque désolé même, mais non y’avait pas moyen. C’est toujours un bon pote, lui je crois que ça le frustre un peu. Enfin bref.
Donc notre propension primitive à renifler les filles, les jeunes, qui semblent en bonne santé, qui sont attirantes (phéromones ?), qui rentrent dans le jeu, parce qu’on veut de la promiscuité, et des descendants, est toujours à la source de nos rencontres. On n’a beau avoir inventé la capote, ne plus forcément vouloir se reproduire (plus les gens vivent longtemps, moins ils font d’enfants), on reste addict aux gestes reproductifs.
Et dans la vie de tous les jours nous croisons des femmes, la plupart du temps ça se passe indifféremment, mais des fois, elles sont trop jeunes pour qu’on ait « moralement » le droit de les désirer du plus profond de notre cervelet. Ça m’est arrivé régulièrement, mais là c’est le cas parfait.

Je cherche un bien immobilier… Je ne savais pas que c’était à vendre, je ne savais pas que c’était aussi grand, aussi plaisant. Les parents sont absents, une jeune fille m’ouvre, genre 14-15 ans, à peine plus habillée qu'une figurante d'un clip d’Eric Prydz (Call on me), maquillée. Avant même que j’aie le temps de dire bonjour, je sens l’inconscient animal se réveiller, se signaler à mon être conscient. Je reprends mes esprits dans le 10eme de seconde qui suit. Je parle de ce qui m’amène, elle me renseigne, elle est très souriante, très intimidée par moment, pas trop au courant de la vente, un peu ailleurs. Quand nous parlons, je suis tout à fait dans mon rôle, je la regarde sans excès, sans envie. Mais lors de la visite, des petits bouts d’elle me donnent des envies, ses petits seins tendus vers le ciel, malgré un soutien-gorge et un t-shirt,  son cul déjà tout rond dans son leggins extra-fin, le bas de sa nuque, un peu musclé, tonique.

Si j’étais un homo erectus, avec une vie courte, violente, froide, il serait normal que ce genre d’envies se réveille : une jeune femelle sans défense, passive, je l’enlève à son clan, elle intègre le mien, et en devient une reproductrice saine, elle me tient chaud la nuit.

Mais là zut, quand même ! Je surfe sur internet, mais mes organes reproductifs, mon ADN, mes désirs primaires, et tout ce que je ne sais pas, continuent de me donner des élans pour les trop jeunes filles.

Le désir est pesant par moment, pas à cause de ce je ressens, mais de ce que les autres ressentent, ou la société.  En l’occurrence, je n’ai le droit ni d’avoir du désir pour une adolescente de manière courtoise, ni le droit de lui dire, ne parlons même pas du reste. Et puis si tiens : un mec que je connais bien me raconte comment il aimait les jeunes cochonnes quand il avait 17-25 ans, sans détails,  mais avec des mots limpides. Il ne faudrait pas qu’un vieux tourne autour de sa fille de 14 ans maintenant. Voilà ou en est, quand un petit connard de 17 ans enchaîne dans son pieu, ou dans des endroits plus sordides, les minettes de 15 ans, tous les parents trouvent ça normal. Mais si un mec trop vieux prétend s’amouracher, ou plus, d’une fille trop jeune, il est forcément un monstre, un prédateur. Je trouve que tout le monde y perd. Si j’avais vécu en ville, je me serais payé une pute à 15 ans, une régulière de 20-25 ans, pour apprendre plein de trucs. Et je n’aurais pas été abusé, elle n’aurait pas vidé mon compte en banque, ne m’aurait pas rendu dépressif, parce que j’étais déjà responsable de mes actes. Et je le revendiquais. Manque de bol, je suis en né à la campagne, et j’ai découvert avec trop d’à-coups irréguliers les filles de mon âge, plus gauches.J

Je suis parti donc très sagement, sans m’en inquiéter, avec juste des petits frissons dans l'échine, parce que je sais reconnaître d’où viennent mes envies.

Mais ça m’a fait repenser à un rêve que j’ai fait il y a peu. Un mariage, pleins de gens que je ne connais pas, un lieu que je ne connais pas. Deux jeunes filles de 13-14 ans qui minaudent, comme le font un certain nombre d’entre elles, sans le savoir, pour s’exercer dans leur rapport aux autres et aux hommes plus vieux, qui par définition ne peuvent pas être leur amant pour de vrai. Sauf qu’à la fin de la journée, quand les lumières s’éteignent et que tout le monde va se coucher, elles rappliquent vers moi, dans une grande salle aux recoins nombreux, ou plein de formes se rajustent pour la nuit. Elles se glissent dans ma couche improvisée, une de chaque côté. Je commence à me dire que quelque chose cloche, parce que dans la vraie vie je ne me mets pas dans ce genre de situation, mais je ne suis pas conscient de mon rêve, et il me semble que finalement rien n’est grave.
Celle de droite, la plus jolie et tactile, se redresse dans l’obscurité, et se met à se trémousser sur ses genoux, en culotte et mini t-shirt, elle rapproche son bassin de ma bouche, frotte sa culotte sur mon nez. Je lui demande si elle se rend compte de ce qu’elle fait, elle me répond que ce n’est pas parce qu’elle a 14 ans qu’elle n’a pas envie de cul. Tu ne sais pas ce que c’est. Non, mais je veux apprendre, parce que mon ventre me brûle des fois. Et tu as déjà réfléchi à ce qu’il pourrait t’arriver, vu que tu ne connais rien. C’est pour ça que je suis là, t’as l’air gentil. Lèche-moi doucement, je veux savoir ce que ça fait. Elle se met à quatre pattes, son cul a portée, et bouge doucement. Toujours pas d’alerte consciente, personne ne bouge même autour de nous, et j’ai envie de la lécher. Je l’attrape, écarte le tissu, la lèche un peu. Voilà, tu sais ce que ça fait. Non encore. Non, tu sais ce que je risque si on se fait prendre, si vous en parlez, j’en ai déjà trop fait. Et pourquoi on irait se plaindre ? Tu nous fais pas confiance…long dialogue sur le bien, le mal, les hommes, les femmes, l’amour, le sexe… la nuit blanchit au loin. Elles se taisent enfin. Celle de gauche : embrasse-moi ! Non ! Je n’ai rien eu moi, c’est dégueulasse. Et hop, j’ai une langue dans ma bouche, avec au bout une gorge ricanante et un regard joyeux. Je la caresse, une main dans sa culotte, sa copine me caresse le dos. Bon ça suffit maintenant, vous ferez tout ça avec des mecs assez jeunes pour vous. On n’aime pas les jeunes. Stop quand même ! Elles se collent à moi au petit jour ; elles se planquent sous la couette quand nos codormeurs se réveillent. Elles se rhabillent quand ils vont déjeuner, m’embrassent , rient comme idiotes en partant. A tout à l’heure Adam.

Je me réveille ; putain de merde de rêve à la con ! J’y ai vraiment cru, c’était trop bon de pouvoir faire ça sans rien risquer, pourtant j’ai été presque sage. Et dans la vraie vie, je lécherais une fille de 14 ans ? Euh, non, pourtant je l’ai déjà fait, mais je n’avais que 25 à l’époque. Aujourd’hui je ne pourrais plus, pas par moralisme, mais d’abord parce que ma femme ne me le pardonnerai pas (c’est déjà une bonne raison J), et puis parce que la sexualité m’interroge trop en ce moment.

Adam.


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